Dans une interview accordée au Parisien ce samedi, N'Golo Kanté revient notamment sur son parcours et sur le nouveau phénomène français, Kylian Mbappé. Alors que se profilait un match décisif face à la Bulgarie hier soir, N'Golo Kanté, devenu incontournable avec les Bleus, ne se voit pas passer l'été 2018 ailleurs qu'en Russie. Et pour se qualifier, l'équipe de France peut compter sur Kylian Mbappé. La pépite du foot français devait d'ailleurs être titulaire à Sofia. Et, comme tout le monde, Kanté n'est pas en reste devant les performances de l'ancien Monégasque. «Il réalise des choses formidables. Kylian possède de grosses qualités techniques, une grande vitesse, il marque, il est au service des autres et il a la tête sur les épaules. Il a de très belles années devant lui.» Le milieu de Chelsea aurait d'ailleurs pu évoluer avec le Parisien s'il avait répondu aux avances du PSG à l'été 2016 alors qu'il était encore à Leicester. Il a préféré rejoindre Chelsea avec qui il a remporté un deuxième titre consécutif de champion d'Angleterre et a été élu meilleur joueur de Premier League. Il assure n'avoir «aucun regret» de ne pas avoir signé dans la capitale française même s'il juge le PSG «taillé pour aller loin. Il n'a pas grand'chose à envier aux autres grands clubs européens.» Il estime d'ailleurs que le club entraîné par Unai Emery «peut raisonnablement gagner la Ligue des Champions.» «Mon plus gros palier ? C'était avec la réserve de Boulogne» Originaire de la région parisienne (il est né à Suresnes dans les Hauts-de-Seine), le milieu de terrain a connu une ascension fulgurante dont il est le premier surpris. Il y a encore huit ans, il évoluait en neuvième division avec Suresnes et «espérais jouer un jour plus haut» mais il «n'aurait jamais écrit une histoire pareille !» A la question de savoir quel avait été le palier le plus difficile à franchir pour lui, la réponse de Kanté est surprenante. Son arrivée à Caen ? Absolument pas. Son passage de la Ligue 1 à la Premier League ? Encore raté. Non, pour Kanté le plus compliqué fût d'arriver à ... l'US Boulogne en Division d'Honneur (6ème division française) ! «Le jour où j'ai entendu le coach de Boulogne parler tactique, je me suis dit «Waouh, ça ne va pas être facile ...» Pour moi, c'était un autre football. Je suis arrivé blessé et quand je voyais jouer mes coéquipiers, je n'étais pas sûr d'être capable de les suivre. C'est là que j'ai passé le plus gros cap de ma carrière.» Et il l'a fait avec brio ...