Le projet Alger Smart ville a provoqué le retour de près de 200 chercheurs de la communauté algérienne établie à l'étranger activant dans d'importantes entreprises de haute technologie dans le monde, selon la wilaya d'Alger. Selon les déclarations de la responsable du projet Alger Smart ville à la wilaya, Fatiha Slimani, ce projet qui a été lancé depuis près d'une année, a «attiré d'ores et déjà plus de 200 jeunes chercheurs établis à l'étranger et dont les innovations technologiques leurs avaient permis de décrocher plusieurs brevets mais ont choisi de revenir dans leur pays afin de participer dans la conception d'Alger comme ville intelligente». Aussi, a ajouté la même source : «Les compétences nationales de la diaspora reviennent au bercail, c'est pour dire que l'exode de la matière grise algérienne commence à connaitre le phénomène inverse, nos scientifiques rentrent au pays». Dans ce contexte, la responsable a cité le parcours élogieux du Pr Riad Hartani qui fait partie de ces jeunes scientifiques qui sont revenus pour servir leur pays. Diplômé de l'Ecole nationale polytechnique, le jeune Hartani qui était parti en France pour poursuivre ses études, avait, à 25 ans, décroché le titre de docteur pour une thèse sur l'intelligence artificielle qui lui a value la mention très honorable avec félicitations du jury (université de Paris). Parti aux Etats Unies d'Amérique, le jeune scientifique a réussit à créer un incubateur l'endroit où se développent les startups) à la Silicone vallée (Etats Unies). En matière de production, «ce jeune scientifique a notamment participé à la création de la ville intelligente de Séoul», a également souligné la responsable. Actuellement, il occupe le poste de consultant à la wilaya d'Alger, selon la chargée des investissements de la wilaya. L'institut Haba qui est constitué d'un groupe d'Algériens établis à l'étranger ayant différents profils et venus de divers horizons est intégré dans le cadre du projet Alger Smart ville, a ajouté Mme Slimani. Etant un accélérateur de startups (mettre les startups en relation avec les acheteurs de leurs solutions et conclure des contrats), cet institut Haba est détenteur de plus de 1000 brevets aux Etats-Unis, selon la responsable. A Alger, il active pour la création et l'accompagnement des startups et va réceptionner au début de l'année 2018, «le premier grand fablab» (endroit où les startups peuvent disposer des outils et du matériel nécessaires pour créer leurs prototypes) au niveau des voûtes d'Alger, a ajouté la responsable. Enfin, et parmi les éminents scientifiques que l'Algérie a récupéré, faut-il également citer, le Dr Noureddine Taibi, diplômé de l'Ecole nationale polytechnique. Un ingénieur, activant entre Alger et les Etats-Unis, qui après avoir créé sa propre société activant dans le domaine technologique aux Etats Unis, vient de regagner le pays pour créer une société similaire à Alger.