En 2017, il y'a toujours des villes et quartiers qui ne sont pas alimentées en eau potable, la situation ne s'améliore pas pour certains, pour d'autres elle se dégrade. De son côté, pour palier à ce problème, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a donné des directives aux différents intervenants locaux dans la gestion du service public de l'eau pour améliorer l'alimentation en eau potable notamment durant l'été prochain. En prévision de la saison estivale 2018, Necib a ainsi tenu une réunion au siège de son ministère avec les responsables locaux concernés notamment ceux des wilayas qui enregistrent des difficultés dans l'alimentation en eau potable. A cet effet, il a exigé à ces responsables à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de permettre aux populations de passer la saison estivale 2018 et le mois de Ramadhan prochain dans des conditions décentes en matière d'alimentation en eau potable et pallier aux éventuels incidents qui pourraient survenir. Il a alors été passé en revue la situation actuelle de 24 wilayas qui enregistrent un déficit en matière d'alimentation en eau potable. Les Directeurs de wilaya concernés ont exposé, chacun, les volumes d'eau produits actuellement, les fréquences actuelles de distribution, les volumes nécessaires pour répondre aux besoins de la population, les contraintes rencontrées ainsi que les programmes de développement engagés pour améliorer la situation. A ce propos, le ministre les a appelés à plus d'engagement, de responsabilité et de mobilisation. Il a également insisté sur l'obligation d'achever les projets en cours de réalisation dans les délais prévus en rappelant qu'aucun retard ne sera toléré : «Il y va des attentes de la population », a-t-il noté. Il a également exigé des responsables à libérer les créances des entreprises de réalisation et à assainir les situations en souffrance avant la fin 2017, tout en veillant à la rationalisation et à l'optimisation des dépenses. Par ailleurs, Necib a abordé la nécessité de favoriser le recours aux moyens d'études et de réalisation nationaux dans la mise en oeuvre du programme de développement de son secteur. Il a aussi encouragé les responsables locaux et les gestionnaires du service public de l'eau à faire appel, autant que faire se peut, à la micro-entreprise.