Au terme d'une visite de travail mardi à Hassi-Messaoud (900 km Sud d'Alger), le Président directeur général (Pdg) du Groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a rappelé, lors d'un point de presse, Groupe dispose de plus d'une centaine de filiales du exerçant à l'échelle nationale ainsi que dans différents pays. A ce propos, le Pdg de Sonatrach, cité par l'APS, a affirmé que l'entreprise n'a pas quitté la Libye où elle détient encore des activités, malgré les circonstances sécuritaires que connaît ce pays voisin. "On a toujours un appareil de forage sur place et nous voulons continuer à être en Libye", a-t-il déclaré. Il y a deux semaines, l'APS avait rapporté la déclaration du P-dg de la compagnie libyenne de pétrole (NOC), Moustafa Sanalla, qui disait qu'il comptait sur le retour de Sonatrach en Libye avec l'amélioration progressive de la situation sécuritaire dans ce pays. La même source ajoutait que M. Sanalla a relevé que les découvertes réalisées par Sonatrach dans ces deux blocs sont appréciables et marquent aussi la volonté des deux groupes pétroliers à renforcer leur coopération. Le Pdg de Sonatrach a fait savoir que son Groupe s'engage à développer ses relations de partenariat, comme dans le cas de l'Organisation Ourhoud considéré comme un exemple d'une coopération réussie. "Ce projet est extrêmement important et démontre le type de relation que l'on peut avoir avec un partenaire", a-t-il fait remarquer. Cette exploitation conjointe d'un champ qui regroupe plusieurs blocs est connu sous le nom d'unitisation du champ et son objectif est de permettre un développement optimum du gisement dans son ensemble. Créé par Sonatrach le 1er juillet 1997, en association avec différents partenaires étrangers (Anadarko, Cepsa et Pertamina), le champ d'Ourhoud, dont la production a atteint un milliard de barils, de 2002 à ce jour, s'étend sur une superficie de 254,54 km2 au niveau du bassin de Berkine (320 km au Sud-est de Hassi-Messaoud), a-t-on fait savoir. Elle dispose de plusieurs installations principales, dont un centre de traitement de la production, composé de trois trains de séparation et de stabilisation de brut, d'une chaine de compression de gaz et d'injection, d'une unité de traitement et d'injection d'eau, de trois bacs et trois pompes d'expédition. Elle compte aussi un réseau de collecte d'huiles, une desserte d'injection d'eau, une desserte d'injection de gaz et d'une desserte de Gaz Lice. Pour Abdelmoumen Ould Kaddour, "la relation entre les partenaires est quelque chose d'essentielle pour nous". "Chacun a un savoir-faire et si on peut marier les deux savoir-faire, de notre part et de la part du partenaire, nous pouvons aller de l'avant, raison pour laquelle nous sommes en train de revoir la loi des hydrocarbures qui permettra d'attirer plus d'investisseurs", a noté M. Ould Kaddour. "Nous travaillons aussi actuellement sur la stratégie, et d'ici le début de l'année prochaine, nous aurons une vision globale, notamment sur les prévisions de l'entreprise et ses objectifs", a-t-il déclaré.