Le retard de développement de la wilaya de Béjaia influe également sur le taux de pénétration du gaz qui est pour l'heure de l'ordre de 40 %. Un taux qui vient juste de grimper au bénéfice de la troisième tranche placée sous le sceau «du gaz pour tous» Ce retard consistant incombe en partie aux citoyens qui un peu partout s'opposent au passage du gaz, l'exemple le plus édifiant est le gel quinze années de suite du projet de Tidelsine dans le Sahel qui vient d'être débloqué par le wali de Béjaïa, Hattab. Un programme qui doit alimenter aussi bien les communes d'Aokas, Souk El Ténine, Melbou et se prolonger vers Ziama dans la wilaya de Jijel. M. Hattab, qui vient d'alimenter la commune de Timezrit, fait de ce dossier une de ses préoccupations majeures. Il dira qu'à la fin de l'année 2017, un peu plus de 6 000 foyers bénéficieront du gaz. Ce qui relèverait sensiblement ce taux pour le porter à 56%. La réalisation du projet de Tidelsine, de Béni Mansour, autre pôle d'importance sur la rive est de la ville, et du programme inscrit à l'indicatif de l'année 2018 ferait grimper son taux pour y atteindre celui 87%. Une promesse certes mais avec l'appui de tous, le recul des oppositions et tout l'apport du nouveau P/ APW. M. Haddadou récemment élu à ce poste est une autre promesse que non seulement le gaz dépasserait ce seuil, mais aussi parviendrait à dégeler et à réaliser de nombreux projets structurants qu'attendent la wilaya.