Des représentants de la Coordination nationale des retraités de l'éducation ont réclamé hier, lors d'une conférence de presse, animée, au siège du Syndicat national des travailleurs de l'éducation à Alger, le règlement définitif du dossier des logements de fonction locatifs qu'ils occupaient depuis des années, précisant qu'ils demandent une décision fiable, de la part des autorités concernées pour stopper les décisions d'expulsions aléatoires et abusives de certains retraités de leur logements. Les représentants de la Coordination nationale des retraités de l'éducation, relevant du Syndicat national nationale des travailleurs de l'éducation (Snte), ont tenu à souligner, également lors de cette rencontre que ces logements de fonction au profit des enseignants du primaire (situés en dehors des établissements scolaires) faisaient l'objet de désistement de la part des APC. Tout en dénonçant les décisions d'expulsion de leurs logements. A cet effet, les retraités de l'éducation dénoncent la mauvaise gestion de ce dossier. Pour sa part, le porte- parole de la coordination, Maâmar Boussak a mis l'accent sur le nécessité de lever ce défit : «Nos demandes sont claires, nous réclamons la régularisation définitive de notre situation vis- à-vis à ces logements et nous voulons, aussi une application d'un dispositif législatif fiable qui règle nos problèmes et ne nous méritons nullement, un tel traitement après tant d'années de service», a-t-il soutenu. Et d'ajouter : «Nous demandons aussi, d'arrêter les décisions émises contre le droit des retraités portant l'expulsion», exige le porte- parole de la coordination, Maâmar Boussak. De son côté, le coordinateur général de la Coordination nationale des retraités de l'éducation, Djelloul Meddour a insisté sur l'intervention des autorités publiques pour la régulation de ces logements de fonction locatifs au profit des retraités de l'éducation. Ce dernier n'a pas omis de revendiquer la régularisation du dossier des logements d'astreinte, un autre problème épineux qui préoccupe les retraités. «Les retraités de l'éducation doivent reconquérir leurs droit», a-t-il poursuivi. Les protestataires demandent, par ailleurs leurs droits aux œuvres sociales, tout en réclamant, ainsi leurs primes de départ. Cette rencontre a été en outre, une occasion pour eux d'annoncer la création de la Coordination nationale des retraités de l'éducation.