Le site gazier de Tiguentourine, situé à In Amenas dans la wilaya de Illizi, revient au devant de l'actualité avec la signature entre le groupe Sonatrach et les firmes britannique British Petrolum et norvégienne Statoil, hier, à Alger d'un avenant au contrat gazier d'In Amenas pour un montant de plus 500 millions de dollars afin d'accroître les réserves du périmètre d'In Amenas. L'augmentation de ces réserves se fera à travers un potentiel additionnel de 11 milliards de m3 de gaz moyennant la mise en œuvre d'un programme d'investissement supplémentaire de plus de 500 millions de dollars, a-t-on expliqué lors de la cérémonie de signature. Ce programme permettra de maintenir un niveau de production commerciale du gisement de Tiguentourine au delà de 2035. Il y a quelques mois, le directeur général de ce complexe gazier avait annoncé la remise en service prévue du 3e train. Les opérations de réparation étaient alors achevées. La capacité de traitement du site de Tiguentourine, cible d'une attaque terroriste en janvier 2013, est de 9 millions m3/jour. Le directeur des opérations du site, avait indiqué, à l'époque, à l'APS que les travaux de réparation de ce train avaient coûté 80 millions de dollars. L'opération ayant été chapeautée par le groupement Sonatrach-BP-Statoil. Endommagé lors de l'attaque terroriste perpétrée en 2013, le troisième train du complexe gazier de Tiguentourine avait été inauguré aujourd'hui, et en mai dernier, par le ministre de l'Energie, après sa réhabilitation, avait indiqué un communiqué des services du ministère de l'Energie. Rappelons que quelques mois après l'attaque terroriste du 16 janvier 2013, 35 % de la production totale, qui était estimée à 24 millions de m3 de gaz/jour, dont le condensat et GPL, produit par le complexe gazier de Tiguentourine (Ain Amenas), devaient être mis en ligne. L'une des trois unités de production de gaz, endommagée lors cette attaque, était en train d'être supervisée en vue de son redémarrage car elle n'a pas subi beaucoup de dommages. Ce redémarrage partiel devait être assuré entièrement par des travailleurs algériens. Une équipe de 120 travailleurs algériens étaient alors en train d'effectuer des inspections au niveau de cette unité pour évaluer les dégâts et s'assurer qu'il n'y a pas d'impact de balles ou d'explosifs. C'est en juin 2006, que le gisement gazier d'In Amenas est entré en production avec des capacités de 9 milliards de mètres cubes par an pour le gaz et 50 à 60 000 barils de liquides par jour, entre le condensat et le GPL. Le projet gazier d'In Amenas est composé de quatre gisements (Tiguentourine, Hassi Farida, Hassi Ouan Abechu et Ouan Taredert). La production du gisement d'In Amenas représente environ 15% du volume de gaz naturel qui est exporté traditionnellement, si on prend en compte le niveau des 60 milliards de mètres cubes par an. Le centre de compression, tout en permettant de rehausser le niveau de pression dans les gisements permet aussi de faire produire les trois autres gisements satellites de Hassi Farida, Hassi Abecheu et Ouan Taredert.