Les cours du pétrole ont connu, avant-hier vendredi, en fin d'échanges européens, une stabilité, après une hausse, la veille, depuis 2014 suite au rééquilibrage en cours sur le marché mondial du pétrole, évoqué par le ministre russe de l'Energie, faisant cas d'une sortie graduelle de l'accord de réduction de l'Opep à l'occasion d'une réunion à Oman le 21 janvier. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait, en effet, 69,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 8 cents par rapport à la clôture de jeudi dernier. Alors que les importations chinoises de brut ont reculé en décembre. Le baril de « lignt sweet crude », (WTI) a été cédé sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de février à 63, 77 dollars, soit 3 cents de moins. Tandis que baril de référence (WTI) pour livraison en février été coté à 64,30 dollars, soit, 50 cents de plus, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Jeudi dernier, les cours avaient atteints leurs plus hauts niveaux depuis décembre 2014, le Brent franchissant même le seuil des 70 dollars pour culminer à 70,05 dollars alors que le WTI a touché 64,77 dollars. Alors que le risque géopolitique est mis en avant pour perturber la production de cette énergie, les investisseurs sont, de l'avis même des analystes, optimistes, quant à la baisse des réserves américaines de brut. Alors que les importations chinoises de brut ont reculé en décembre, les prix n'ont pas souffert outre-mesure des données des douanes chinoises, qui ont fait état d'importations, à la période considérée, de 33,7 millions de tonnes de pétrole, contre 37,04 en novembre et 36,38 millions de tonnes en décembre 2016. Les investisseurs attendaient après la clôture européenne le décompte des puits actifs aux Etats-Unis publié par l'entreprise de services pétroliers Baker Hughes, indice des futurs niveaux de la production américaine. Alors que les acteurs du marché, eux, attendaient la décision du président américain Donald Trump s'agissant de réimposer ou non des sanctions économiques contre l'Iran, ce qui pourrait perturber les exportations d'un des plus grands producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).