«Le taux général de l'analphabétisme a atteint 10% en 2017, alors qu'il était de l'ordre de 32 % en 2007», c'est ce qu'a indiqué, hier, la présidente de l'association algérienne de l'alphabétisation «Iqraa», Aïcha Barki, lors de son intervention au Forum d'El-Moudjahid, précisant, ainsi qu'à la fin 2017, le taux de 9,11 % chez les femmes et 11,16 chez les hommes. La conférencière a fait savoir que ce taux a régressé dans notre pays grâce à la stratégie adoptée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour la lutte contre l'analphabétisme. La même responsable a rappelé, dans ce sens l'intérêt accordé par l'association algérienne de l'alphabétisation «Iqraa» pour promouvoir la réinsertion des personnes âgées, notamment les femmes éloignées de l'emploi : «Notre objectif de l'insertion est de permettre à ces personnes de retrouver leur autonomie et confiance en soi», a-t-elle ajouté. Futur centre d'alphabétisation, formation et d'insertion des femmes (AFIF) à Chéraga Mme. Barki a, par la même occasion souligné l'importance de conjuguer les efforts en vue de vaincre l'analphabétisation et ses répercussions. Tout, en révélant, ainsi l'importance des réalisations en matière d'alphabétisation pour réduire le taux d'analphabète en Algérie. Sur ce point, l'oratrice a rappelé que 15 centres de proximité d'alphabétisation ont été crée jusqu'à présent à travers le territoire national, notamment, à Constantine, Jijel, Illizi, Ouargla et Tizi-Ouzou : «L'association a créer 4 centres de proximité ainsi que 11 structures ont été obtenues par le biais des APC», soutenant, ainsi que l'association «Iqraa» compte réaliser un futur centre d'alphabétisation, formation et d'insertion des femmes (AFIF) dont le siège sera implanté à Chéraga : «Ce centre offrira aux femmes, une formation, l'insertion sociale,la connaissance et l'amélioration de leur vie familiale et sociale», explique-t- elle, tout en ajoutant, que ce projet pédagogique sera un centre de rayonnement doté d'une architecture moderne inspiré du style de la «Medersa». A propos de la concrétisation de ce projet. Mme. Barki a précisé, en outre que ce projet est à son début : «Nous avons obtenu le permis de construction et nous opterons pour la construction de ce centre avec une capacité de 400 personnes par an», «que le délai de validité de ce projet est estimé à deux ans.» Abordant le coût global du projet, Mme. Barki a souligné que ce coût est estimé à 10 milliards de centimes : «Nous avons collecté uniquement 4 milliards de centimes à ce jour pour la concrétisation de ce projet», nous a-t-elle confié.