Drogues de synthèse, et molécules dangereuses capables d'occasionner des effets secondaires indésirables ou de gros dégâts indirectement sur le développement des fœtus sont commercialisées à la suite de prescriptions par des docteurs se souciant peu des effets pervers de ces traitements. Aujourd'hui, la toute puissance industrie du médicament tient peu ou pas du tout des protestations des patients, sinon de leurs proches, autrement, des associations soucieuses de la protection des consommateurs. Des médicaments anti-douleurs, des somnifères, des opiacés de synthèse ou diverses molécules sont fabriquées et commercialisées, plus particulièrement pour le marché africain, où les contrôles sont moins rigoureux, d'autant qu'il subsiste des marchés informels sur pratiquement tout le continent. Des médicaments prescrits comme anti-douleur sont responsables aux Etats-Unis d'addiction, et même d'aboutissements mortels, pourtant donnés sur commande à des patients systématiquement sur simple sollicitation des malades dépendants, sans aucune restriction pour le pus grand bonheur de l'industrie pharmaceutique. Il a été signalé de nombreux morts ainsi que la destruction de stocks très impressionnants de médicaments et de vaccins contrefaits en provenance d'Inde ou de Chine. Les plaintes n'aboutissant jamais par voie judiciaire pour les produits contrefaits, il a été surprenant d'apprendre que le traitement fabriqué par le laboratoire français Sanofi pour traiter l'épilepsie, est en mesure de provoquer des dégâts irréversibles chez les fœtus, dans le cas où la Dépakine est prise par les femmes enceintes. Le principe actif qu'est le volproate de sodium occasionne des malformations congénitales, des cas d'autisme, des difficultés pour les enfants à marcher normalement, à s'exprimer, ou à assimiler des enseignements à la portée des enfants normalement scolarisés. Pourtant, ce produit est commercialisé depuis 1967, et continue de l'être sous diverses appellations génériques (Dépakote, Dépamide), selon le «Canard enchaîné». En dépit de divers scandales de médicaments dangereux pour la santé publique, il apparaît que leur commercialisation se poursuit toujours malgré des rapports transmis aux plus hautes autorités sanitaires des pays concernés et malgré que des instructions judiciaires soient ouvertes, dans le but que Sanofi reconnaisse sa responsabilité. Un autre fléau est celui de la contrefaçon de Fentanyl. Selon le Centre américain de prévention et de contrôle des maladies, plus de 33.000 personnes sont mortes en 2015 aux Etats-Unis d'overdoses à des opiacés obtenus par ordonnances ou illégalement. Des décès similaires ont également été enregistrés au Canada, en Europe, en Australie et en Afrique du Nord. L'ONU s'impliquant désormais a pris des mesures, cette semaine, pour limiter la production de Fentanyl. Il sera désormais «considérablement plus difficile aux trafiquants de drogue d'avoir accès» à ces substances létales considèrent les Américains.