Le long métrage de fiction «En attendant les hirondelles» de Karim Moussaoui a été primé samedi au 13e Festival international du film oriental de Genève (Fifog), ont annoncé les organisateurs. En compétition dans la section des longs métrages, la fiction a remporté le «Fifog d'or» de la critique, une distinction décernée au réalisateur lors d'une cérémonie de remise des prix du 13e Fifog (21-29 avril). Le jury a apprécié l'£uvre de Karim Moussaoui pour son «écriture scénique audacieuse», son «regard à la fois distant et impliqué d'une Algérie qui se mue et se recherche». Premier long métrage du réalisateur, «En attendant les hirondelles» est une fiction qui traite de l'Algérie d'aujourd'hui, entre «traditions et modernité» à travers les histoires de trois personnages. En 2017, date de sa sortie, le film a remporté le «Prix du meilleur montage» aux 28e Journées cinématographiques de Carthage (Jcc) et sacré du «Wihr d'or», haute distinction du Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa 2017). Le jury a également distingué «Soheila» du réalisateur iranien Mahmoud Ghaffari, alors que le Fifog d'argent est revenu à «Israfil» de son compatriote Ida Panahendeh. Dans la catégorie documentaire, « Des rêves sans étoiles» du réalisateur iranien Mehrdad Oskouei a décroché le Fifog d'or alors que «Ya omri» du Libanais Hady Zaccak s'est vu attribuer la même distinction en argent. Le jury du court métrage, autre catégorie compétitive, a attribué le Fifog d'or à «Toprak» du réalisateur turc Onur Yagiz, alors que «Gaze» de l'Iranien Farnoosh Samadi a été couronné du Fifog d'argent. Une cinquantaine de films en provenance de Tunisie, du Maroc, d'Egypte et du Turquie ont été projetés en compétition de cette édition qui a vu également la présentation de films hors-compétition. Fondé en 2006, le Festival international du film oriental de Genève se veut une vitrine du cinéma de l'Orient à travers des projections, des débats et autres rencontres entre professionnels du 7e art.