Le journal arabophone Rai al-Youm a publié ce samedi un article sur la rupture des relations diplomatiques du Maroc avec la République islamique d'Iran. Le media a rapporté que la décision de Rabat de rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran est survenue après que les Etats-Unis et leurs alliés ont mobilisé tous leurs moyens pour se préparer à une confrontation directe avec la République islamique d'Iran, a-t-on informé. L'objectif principal de ce plan anti-iranien est d'assurer la sécurité du régime israélien et la normalisation totale des relations entre les Etats musulmans et Israël. Le Maroc a annoncé mardi la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran, qu'il accuse d'avoir facilité une livraison d'armes au Front Polisario, mouvement indépendantiste au Sahara occidental, via son allié du Hezbollah libanais. Les Etats-Unis, Israël et l'Arabie saoudite, deux alliés historiques de Washington, ne cessent de critiquer les ingérences et l'ambition dominatrice de l'Iran au Moyen-Orient. Dans cette vision il faut savoir que L'Iran et l'Arabie saoudite ont rompu leurs relations diplomatiques en janvier 2016 et sont engagés dans une lutte d'influence régionale. Les deux pays soutiennent des camps opposés en Syrie, au Yémen ainsi qu'au Liban. Selon cette source médiatique citant Le Maroc qui avait déjà rompu ses relations avec l'Iran début 2009, pour protester notamment contre l'activisme religieux de Téhéran dans le royaume. Ces liens avaient été rétablis en 2014. Dans un communiqué, le Hezbollah a jugé regrettable que le Maroc lance des accusations infondées sous pressions américaines, israéliennes et saoudiennes notamment trois pays hostiles à l'Iran. Ce pays malheureusement continue d'accuser l'Algérie de soutenir le mouvement indépendantiste sahraoui qui se voit livrer des armes qui est le seul territoire du continent africain « Sahara occidental « dont le statut post-colonial n'est pas encore réglé, rapporte-t-on Le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté vendredi une résolution appelant les parties en conflit au Sahara occidental à des négociations sans préconditions et prolongeant de six mois seulement le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso).