L'ASM Oran, qui entend retrouver dès la saison prochaine la Ligue 1 Mobilis qu'elle avait quittée il y a de cela deux années, devra d'abord réunir les moyens financiers nécessaires, a estimé lundi le vice-président de la Société sportive par actions (SPA) du club, Larbi Oumamar. Une mission qu'il qualifie de «délicate» au vu de la situation actuelle de la trésorerie du club et ayant été parmi les causes principales de l'échec de la formation de M'dina J'dida à jouer la carte de l'accession lors de l'exercice passé malgré son départ tonitruant en championnat, a expliqué à l'APS le dirigeant oranais, également membre du bureau exécutif de la Fédération algérienne de football depuis mars 2017. Auparavant, le président de la SPA de l'ASMO, Mohamed El Morro, avait estimé à près de 120 millions de dinars les besoins annuels de son club, «alors que les dirigeants n'ont pu en rassembler que la moitié la saison passée», a-t-il précisé. Et comme à l'ASMO, on insiste pour monter une équipe compétitive cet été pour jouer l'accession la saison prochaine, le vice-président du club espère que «toutes les composantes de la famille du club contribueront à la réalisation de cet objectif», appelant au passage les autorités locales, «qui se sont jusque-là montrées disponibles à aider l'équipe, à assister davantage les Vert et Blanc». En attendant, la direction du club devra d'abord désigner un nouvel entraîneur qui aura à succéder à Salem Laoufi, dont le contrat qui a expiré à l'issue de la saison passée n'a pas été renouvelé. A cet effet, trois coachs sont ciblés, à savoir Si Tahar Cherif El Ouzzani, Lakhdar Adjali et Lyamine Bougherara. Un premier contact a été déjà établi avec le premier nommé, rappelle-t-on.