«Pour assurer une meilleure gestion du réseau ferroviaire, l'Algérie favorise actuellement la maintenance des rames de trains, qui est assurée dans le cadre d'un partenariat entre la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF) et le géant suisse Stadler», c'est ce qu'a déclaré hier le ministre des Travaux public et des Transports, Abdelghani Zaalane. En effet, le ministre a fait savoir que les trains ont atteint un million de kilomètres, pour cela la majorité d'eux nécessite un entretien. Le ministre a déclaré auparavant que le gouvernement a fourni tous les moyens pour atteindre une capacité de transport par rail de 17 millions de tonnes de marchandises et 16 millions de passagers par an à l'horizon 2021. Ainsi, le ministre a fait savoir que la voie ferrée en Algérie est passé de 1.800 kilomètres de réseau ferroviaire en 2000 à 4.200 km réceptionnés et mis en service, ajoutant qu'il est prévu la réception de 2.300 km inscrits au titre du programme du président de la République au niveau de la ligne des Hauts-Plateaux reliant l'extrême-est du pays, de la wilaya de Tebessa à Moulay Slissene dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, ce qui portera le réseau ferroviaire total à 6.300 km. Entre autre, le Directeur général de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Yacine Bendjaballah, a fait savoir que la SNTF avait engagé en 2015 un programme permettant à son chiffre d'affaires la couverture de toutes les charges composées essentiellement du coût de maintenance des lignes et des parcs de trains et de carburant à partir de 2019. Selon le directeur général, le bilan d'activité de la société entre 2015 et 2017 était «ordinaire» avant que son rythme ne commence à s'accélérer dès le début de 2018 ce qui est un bon signe pour la réalisation des objectifs tracés. Le même responsable a souligné que les objectifs du secteur dans le domaine des transports ferroviaires visant le réaménagement des rails à Alger, à Oran, à Annaba et à Constantine outre la réalisation d'un contournement des Hauts-Plateaux et son électrification graduelle. Concernant les conditions d'activité dans ce secteur, M. Bendjaballah a indiqué que les conducteurs de trains rencontrent de grandes difficultés en raison du manque de civisme chez les citoyens. «Ce métier enregistre une fuite de son personnel en raison de certaines pratiques inciviques et de dangers auxquels sont exposés au quotidien les travailleurs des trains», a-t-il-déploré. A noter enfin que la Société Nationale des Transports Ferroviaires a annoncé jeudi dernier la suppression momentanée, du 10 au 16 août en cours, de certaines circulations dans le Centre, Est et Sud-Est du pays «en raison de l'indisponibilité en voitures à voyageurs».