La Société Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF) vient d'annoncer la suppression momentanée, du 10 au 16 août en cours, de certaines circulations dans le centre, est et sud-est du pays "en raison de l'indisponibilité en voitures à voyageurs". Les responsables du Rail en Algérie se doivent donc de régler au plus vite ce problème dans la mesure où la rentrée sociale est pour bientôt et d'aucuns savent l'importance de ce moyen de transport pour tous les Algériens et ce, à travers le territoire national. Avant cette rentrée sociale, il y a lieu de noter un nouvel aménagement du programme de la SNTF durant la période de l'Aïd comme de coutumes pour ces genre de jours fériés. D'autre part, un programme exhaustif attend les responsables de la SNTF dès la rentrée sociale avec entre autres, le réaménagement des différentes dessertes à travers le pays. Une chose est sûre, les employés de cette société nationale ont de tout temps montré leur abnégation et leur volonté à remplir convenablement leurs fonctions pour le bien des citoyens et surtout pour assurer leur fidélité. Sans cette fidélité, la perte financière constituerait un sérieux handicap pour assurer les grands projets tracés pour le rail dans notre pays.
Des objectifs 2021/2022 Faut-il pour cela rappeler que question projets, il a à peine deux mois, le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, a annoncé que plus de 60 millions de voyageurs et de 17 millions de tonnes de marchandises/an seront transportés par les lignes du réseau ferroviaire national à l'horizon 2021/2022. La consécration de cet objectif a nécessité la mobilisation de tous les moyens en vue de la réhabilitation de 202 locomotives, actuellement en cours d'installation sur le réseau ferroviaire national qui a également bénéficié de travaux de maintenance, outre l'acquisition et la mise en service de 22 locomotives de type Coradia, a indiqué le ministre en marge d'une visite d'inspection dans la wilaya de Boumerdès. Mieux encore, Abdelghani Zaâlane a également fait part, dans la même perspective, de la programmation d'une extension du réseau ferroviaire national grâce à la réalisation, en cours, de 2.300 km de lignes à l'échelle nationale, lesquelles s'ajouteront aux 4.200 km déjà opérationnelles. La réalisation de cette extension portera la longueur du réseau ferroviaire national à 6.300 km à l'horizon 2030. Le ministre a insisté, à ce propos, sur l'impérative amélioration des prestations offertes aux voyageurs au niveau des gares ferroviaires, notamment en ce qui concerne l'hygiène, tout en recommandant l'entretien des équipements et des commodités en leur sein, préoccupation, a-t-il dit, qui doit être surmontée car le bien-être des citoyens est "au cœur des stratégies" actuellement en cours sur le terrain. Et c'est justement ce " client " d'importance qu'il faut attirer pour assurer cette marge financière enregistrée ces dernières années.
Le DG de la SNTF optimiste En toute connaissance des capacités de ses employés, le Directeur général de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Yacine Bendjaballah, a indiqué il y a quelques mois que son entreprise visait à augmenter son chiffre d'affaires de manière à couvrir tous les frais d'exploitation à l'horizon 2019. Intervenant lors d'une journée parlementaire sur le rôle des secteurs des Transports et de la Poste et des Télécommunications dans le développement économique, organisée à l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Bendjaballah a fait savoir que la SNTF avait engagé en 2015 un programme permettant à son chiffre d'affaires la couverture de toutes les charges composées essentiellement du coût de maintenance des lignes et des parcs de trains et de carburant à partir de 2019. Selon le directeur général, le bilan d'activité de la société entre 2015 et 2017 était "ordinaire" avant que son rythme ne commence à s'accélérer dès le début de 2018, ce qui est un bon signe pour la réalisation des objectifs tracés. Il a mis en avant, également, les objectifs du secteur dans le domaine des transports ferroviaires visant le réaménagement des rails à Alger, à Oran, à Annaba et à Constantine outre la réalisation d'un contournement des Hauts-Plateaux et son électrification graduelle. Concernant les conditions d'activité dans ce secteur, M. Bendjaballah a indiqué que les conducteurs de trains rencontrent de grandes difficultés en raison du manque de civisme chez les citoyens. "Ce métier enregistre une fuite de son personnel en raison de certaines pratiques inciviques et de dangers auxquels sont exposés au quotidien les travailleurs des trains", a-t-il-déploré. Et là, une campagne de sensibilisation des citoyens serait d'importance capitale pour " rassurer " les employés des citoyens " inconscients " en prenant comme cible leur propre moyen de transport…