L'entraîneur du MC Oran, Badou Zaki, n'est toujours pas fixé sur son avenir avec le club de la capitale de l'Ouest du pays malgré l'entrevue qu'il a eue dimanche soir avec le président Ahmed Belhadj, a appris l'APS de la formation de Ligue 1 Mobilis de football. Après le départ raté du MCO en championnat en glanant seulement deux points sur les 12 possibles, des voix s'élèvent dans les milieux des «Hamraoua» pour revendiquer le départ du technicien marocain qui a pris en mains l'équipe cet été seulement. La défaite concédée samedi passée sur le terrain de l'USM Bel-Abbès (3-1) pour le compte de la 4e journée a été qualifiée dans l'entourage du club de celle «de trop», d'où cette pression exercée sur le boss oranais Belhadj dit «baba» pour mettre fin aux fonctions de son coach. Mais selon la même source, ni Belhadj n'a évoqué cette hypothèse lors de sa réunion avec Zaki, ni ce dernier n'a émis le vœu de rendre le tablier, confortant ainsi cette situation d'ambiguïté régnant actuellement dans la maison du club phare d'El Bahia. A l'issue du match de Bel-Abbès, Badou Zaki avait sévèrement critiqué ses joueurs, indiquant qu'il n'avait pas reconnu son équipe pour l'occasion, au moment où l'on parle avec insistance de «clanisme» au sein de l'effectif hamraoui qui serait derrière les résultats négatifs enregistrés en ce début d'exercice. La direction du MCO avait opéré plusieurs changements au sein de son effectif lors de l'intersaison, en engageant notamment une douzaine de nouveaux joueurs dont la majorité possède une riche expérience sur les terrains footballistiques. Cette «révolution» avait motivé l'ancien sélectionneur du Maroc à afficher ses ambitions avant même l'entame de la préparation d'intersaison, et ce, en s'engageant à terminer parmi les trois premiers au classement à défaut du titre de champion qui fuit le MCO depuis 1993. Mais voilà que les premiers résultats de l'équipe sont en train de remettre complètement en cause les ambitions de Badou Zaki, qui a vu son premier assistant qu'il a ramené avec lui du Maroc destitué de son poste. Les Oranais devaient reprendre l'entraînement en fin d'après-midi de lundi au stade Ahmed-Zabana sur fond de tension, étant donné que dans les fiefs mouloudéens l'on s'apprête à envahir le stade pour demander des explications aux joueurs et au staff technique sur les contre-performances des Rouge et Blanc en ce début de saison.