Les travaux de la 14ème session de la Commission mixte algéro-émiratie, qui se tiennent les 17 et 18 septembre, à Alger, coprésidés par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et le ministre de l'Economie des Emirats Arabes Unis, Soltan Ben Said El Mansouri, constituent «une occasion propice pour procéder à une évaluation globale et minutieuse du processus de coopération et faire le bilan des recommandations de sa dernière réunion tenue en 2016», a indiqué, dans son allocution d'ouverture, le chef de la diplomatie algérienne, cité par l'APS. Le ministre a précisé que les deux parties se pencheront sur les raisons ayant entravé la mise en œuvre de certaines de ces recommandations et examineront l'ouverture de nouvelles perspectives de cette coopération. Abdelkader Messahel s'est dit satisfait de «la qualité» des relations entre l'Algérie et les Emirats Arabes Unis, des relations que les deux parties aspirent à «diversifier et élargir à divers domaines», tout en renforçant la coopération par des actions pratiques devant permettre l'exploitation des opportunités offertes et les capacités disponibles de façon à augmenter le volume de la coopération économique. Le ministre estime que ces objectifs peuvent être réalisés à la faveur des liens de fraternité «exceptionnelles» qui lient les deux pays et qui «se traduisent clairement par la tenue régulière de la Commission mixte aux plus hauts niveaux et les grands projets réalisés dans les domaines des finances, de l'industrie et du tourisme». Il a appelé à la tenue de la 1e session du Conseil des hommes d'affaires algéro-émiratis. Elle permettra, selon Abdelkader Messahel, de consolider les relations économiques et commerciales directes entre les hommes d'affaires des deux pays, d'identifier, de près, les opportunités d'investissement disponibles dans les deux pays ,en plus d'hisser le niveau de leurs échanges commerciaux à la hauteur de leurs relations bilatérales solides, a fait remarquer le ministre. C'est pourquoi, la délégation est composée d'experts de différents départements ministériels «ayant franchi avec leurs homologues émiratis de grands pas dans le processus de coopération», notamment dans les secteurs des finances, des travaux publics, des télécommunications, du tourisme, l'enseignement supérieur et la recherche scientifiques, les Affaires religieuses, l'environnement et autres. Il est prévu la conclusion de plusieurs accords et mémorandums d'entente à l'issue de cette réunion. Il s'agit de sortir avec des propositions «pratiques et réalisables à court terme», dans le cadre d'un agenda où devront figurer l'ensemble des activités et manifestations inscrites dans ce sens, et ce dans le but de «conférer davantage d'efficacité à l'action bilatérale commune», a conclu le ministre des Affaires étrangères. En marge de cette réunion, le ministre émirati devait avoir des entretiens avec de hauts responsables du gouvernement.