Les étudiants n'auront plus à justifier la situation financière de leurs parents afin de bénéficier de la bourse trimestrielle octroyée par le ministère de l'Enseignement supérieur. En effet, la bourse sera prochainement pour tous, selon les dires du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a annoncé, avant-hier, que son département envisage d'accorder la bourse aux étudiants sans qu'ils aient à présenter les relevés des émoluments ni l'extrait de rôle délivré par les impôts. A l'occasion d'une réunion des associations estudiantines agrées, hier à Alger, à l'occasion de la rentrée universitaire 2018-2019, le ministre de l'Enseignement supérieur a annoncé des nouveautés qui devraient faire plaisir aux étudiants qui ont l'habitude de faire des mains et des mains pour réunir tout le dossier nécessaire afin d'obtenir une simple bourse de 4000 dinars par trimestre. «Nous envisageons de supprimer l'extrait de rôle délivré par les services des impôts ainsi que le relevé des émoluments des parents dans les dossiers de bourse des étudiants de manière à octroyer à chaque étudiant une bourse, indépendamment de la situation matérielle et financière de ses parents». Plus explicatif sur le sujet, Hadjar a souligné : «La bourse est destinée aux étudiants et non aux parents d'où notre intention de supprimer à l'avenir l'extrait de rôle dans le dossier de bourse», a expliqué le ministre à l'ouverture de cette rencontre qui intervient à l'occasion de la rentrée universitaire 2018-2019. S'exprimant sur cette réunion qu'il a qualifiée d' «ordinaire et de régulière», il a indiqué que son département a pour habitude de tenir ce genre de rencontres avec ses partenaires sociaux, précisant que celle d'aujourd'hui a été réservée aux associations estudiantines agréées en attendant de tenir des réunions similaires avec les enseignants, puis les travailleurs du secteur. «Ce genre de réunion nous permet d'établir un bilan d'évaluation de la rentrée universitaire tant au niveau pédagogique et inscriptions que des œuvres sociales dans le but de relever des carences ou les dysfonctionnements à corriger», a-t-il dit, précisant que «c'est aussi l'occasion d'écouter les doléances et les remarques des représentants des étudiants et d'évoquer les programmes pédagogiques tracés pour l'année prochaine.» S'exprimant sur les inscriptions des nouveaux bacheliers, il a fait observer que le niveau des moyennes obtenues à l'examen du bac est assez élevé cette année, ce qui explique l'amélioration du choix pour plusieurs étudiants. Sur un autre registre, Hadjar a rappelé aux associations estudiantines que l'année 2019 est une «année spéciale compte tenu des échéances qui attendent le pays, leur demandant de faire montre de plus de conscience et de lucidité en matière d'encadrement de la vie estudiantine.»