Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbas, a appelé de nouveau samedi depuis Bouira le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Said Bouhadja, à la «clairvoyance» et à «se retirer avec honneur pour éviter toute éventuelle crise». «Le FLN n'a jamais connu de crise de ce genre depuis 1962, et nous n'accepterons jamais, en tant que parti au pouvoir et majoritaire, cet état de fait». Et d'ajouter : «Je peux même vous donner des exemples, celui de 1988 quand Abdelhamid Mehri a succédé à Chérif Messaâdia à la tête du FLN, ainsi qu'en 2004 lorsque l'ancien président de l'APN, Karim Younés, avait déposé sa démission pour préserver sa dignité, sans se soumettre à des signatures de retrait de confiance», a souligné M. Ould Abbas lors d'une rencontre au théâtre régional de la ville de Bouira. Le problème auquel est confronté l'APN est «une affaire interne» aux membres de cette institution de l'Etat. «Cela a débuté lorsque Bouhadja a décidé d'exclure le secrétaire général de l'APN sur une décision unilatérale et sans consulter le Bureau de l'APN composé de neuf membres issus des différents partis politiques», a expliqué à la presse M. Ould Abbas.