Décédé lundi à Alger des suites d'une longue maladie, Abdelhamid Mehri, ancien secrétaire général du FLN, a été enterré hier au cimetière Sidi Yahia. Plusieurs personnalités politiques, des députés et des représentants de la société civile, ont tenu à rendre “un dernier hommage à celui qui été de tous les combats pour l'Algérie”. Parmi la foule, on pouvait distinguer Ali Kafi, ancien président HCE, Chadli Bendjedid, ancien président de la République, Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense et ancien membre du HCE, Tahar Zbiri, Saïd Bouteflika, Abdelkader Bensalah, président du Sénat, Abdelaziz Ziari, président de l'APN, Amar Tou, ministre des Transports, Saïd Barkat, ministre de la Solidarité, Tayeb Louh, ministre du Travail, Abdelaziz Belkhadem, SG du FLN, Mouloud Hamrouche, ancien chef du Gouvernement, Ali Haroun, Mokdad Sifi, Réda Malek, Boualem Bessaieh, président du Conseil constitutionnel, Noureddine Yazid Zerhouni, vice-Premier ministre, Me Ali-Yahia Abdenour, Djahid Younsi, Abdelmadjid Menasra. Pour Me Ali-Yahia, “Mehri est un monument de l'histoire d'Algérie”, et de souligner que, “notre génération n'a pas seulement milité pour l'indépendance du pays”, mais “elle a continué le combat pour une Algérie démocratique”. Parmi ces figures qui ont continué le combat, même après l'Indépendance, “Mehri est parmi nous”, a encore précisé Ali-Yahia. De son côté, Me Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme a estimé que Mehri fut un homme qui a “milité pour l'Algérie, pas en tant que terre”, mais en tant que “terre et dignité”, en ajoutant que le défunt “peut faire l'arbitre pour l'intérêt du pays”. Dans le même sillage, Me Haroud, ami de Mehri, affirme que “le défunt a milité pour le bien-être du pays”, et avec sa mort “le pays a perdu un morceau dans le règlement de la crise”, a-t-il estimé. Ahmed Taleb Ibrahimi, a estimé qu'avec la mort de Mehri, “l'Algérie vient de perdre un homme parmi ceux qui ont participé à l'Histoire du pays, en commençant par le Mouvement national, la Guerre de libération et ensuite, l'histoire de l'Algérie postindépendance”. Pour Daho Ould-Kablia, ministre de l'Intérieur, “l'Algérie a perdu un grand homme respectueux”. Il a saisi l'occasion pour retracer le cheminement de Mehri en précisant, à la fin, que “Mehri s'est mis à l'écart sans pouvoir faire profiter le système de sa longue expérience politique”. Ali Benflis, ancien SG du FLN et ancien chef du Gouvernement et aussi candidat malheureux à la présidentielle de 2004, a été présent, hier, au cimetière Sidi Yahia. Pour Ali Benflis, la mort de Abdelhamid Mehri “est une grande perte pour le pays”. En retraçant le parcours politique qu'ils ont fait ensemble, l'ancien chef du Gouvernement soulignera que “le défunt était un grand homme plein de sagesse et un grand patriote”. De son côté, Ali Laskri, secrétaire national du FFS, a affirmé que Mehri “était de tout temps proche de nous. Il a toujours milité pour une Algérie démocratique et pour un changement pacifique”. Saïd Abadou, SG de l'ONM, qui a lu l'oraison funèbre a estimé que “ce moment où l'on dit adieu à Mehri, on salut un frère qui a consenti beaucoup de sacrifices”. “Un homme plein de clairvoyance et de perspicacité dans son rôle au sein du Mouvement national et dans la guerre”. En ajoutant que “Mehri a animé la vie politique nationale”. M M