C'est dans un mauvais contexte économique international qui a conduit à une baisse des prix après l'envolée du mois d'octobre, que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réunit, aujourd'hui, jeudi à Vienne. L'Opep aura des entretiens demain avec d'autres producteurs. Mardi, en marge de la 12ème réunion du Comité ministériel conjoint de Monitoring Opep et non-Opep (JMMC) qui se tient dans la capitale autrichienne, le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, s'est entretenu avec le ministre de l'Energie émirati et président de la conférence de l'Opep, Suhail Al-Mazrouei, ainsi qu'avec son homologue vénézuélien, Manuel Salvador Quevedo Fernandez. Lors de leurs entretiens, ils ont abordé l'évolution des marchés pétroliers et les perspectives pour 2019, selon un communiqué du ministère de l'Energie. Le ministre algérien participe à la 175ème Conférence ministérielle des pays membres de l'Opep qui se tient aujourd'hui, 6 décembre, pour examiner notamment le rapport et les recommandations du JMMC chargé du contrôle de la conformité aux ajustements volontaires de la production tels que décidés dans la Déclaration de Coopération signée en novembre 2017. La Conférence de l'Opep est appelée également à analyser l'évolution des marchés pétroliers depuis sa dernière réunion à Vienne tenue en juin 2018, et à examiner les perspectives du marché pétrolier pour 2019. Demain, vendredi, Mustapha Guitouni prendra part à la 5ème réunion ministérielle des pays Opep et des pays non-Opep participants à la déclaration de Coopération. On sait que les pays Opep et non-Opep se sont engagés en faveur de la stabilité des marchés pétroliers, de l'intérêt mutuel des pays producteurs et consommateurs, de l'approvisionnement efficace, économique et sûr des pays consommateurs, d'un rendement équitable du capital investi ainsi que du retour de la confiance des investisseurs dans l'industrie pétrolière. Tout indique, que, après plusieurs heures d'hésitation, les prix du pétrole s'orientent vers la hausse. Hier, vers 15H00 GMT, le baril de Brent confirmait sa légère progression entamée dans la matinée sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, valant 62,24 dollars en hausse à 16 cents par rapport à la clôture de mardi. L'agence officielle russe TASS a affirmé que la Russie discutait d'une extension de l'accord de limitation de la production de pétrole, conclu en 2016 pour enrayer la chute des cours, jusqu'à fin 2019. D'autre part, pour la semaine achevée le 30 novembre, les analystes tablent sur une baisse de deux millions de barils des stocks de brut, et sur une hausse de 1,75 million de ceux d'essence et de 1,5 million de ceux de produits distillés.