Le ministère du Commerce mène une nouvelle stratégie afin de réussir les exportations pour diversifier les ressources. De ce fait, il a réuni, hier, tous les représentants de tous les secteurs ministériels et tous les organismes concernés, ainsi que plus de 400 entreprises et opérateurs économiques activant dans le domaine de l'exportation. Le travail en harmonie, est devenu une nécessité entre tous secteurs confondus. En effet, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a déclaré lors d'une rencontre nationale sur la promotion des exportations hors hydrocarbures, que «réussir l'exportation nécessite l'implication et l'adhésion de tous les secteurs». «A travers cette rencontre, nous allons établir une feuille de route pour trouver des solutions idoines aux entraves, à savoir la logistique et autres… Pour ce faire, il s'agira de réduire le coup de la logistique». Le ministre a mis en exergue la qualité du produit exporté, assurant que «le produit algérien est très apprécié à l'étranger». L'implication des Affaires étrangères joue un rôle important dans cette démarche. «Nos ambassadeurs sont le soutien de nos exportation à l'étranger» a, en effet, indiqué le premier responsable du secteur. Conjuguer les efforts pour exporter est une réalité, selon le ministre. S'agissant de la qualité du produit exporté, les services du ministère du Commerce sont chargés d'identifier tous les laboratoires, public et privé pour accompagner les opérateurs afin d'exporter des produits qui répondent aux normes internationales et éviter de tomber dans les mêmes scénarios. Il annoncera, par conséquent, que «nous allons mettre en place tout un dispositif pour éviter toute opération qui ne réponde pas aux normes». Pour réussir son exportation dans le secteur, légumes et fruits, les agriculteurs sont appelés à «respecter certaines règles, à savoir, la régularité, le timing et la compétitivité», ajoutant que «la réussite est basée sur le volume demandé à l'internationale». Plusieurs accords et mémorandums d'entente ont été signés au Gabon et en Mauritanie, pour impulser une nouvelle dynamique au partenariat économique et aux échanges commerciaux entre ces pays et l'Algérie. Le ministre a fait savoir que plus de 50 accords sont signés, et d'autres en cours de négociations entre les opérateurs des deux pays. Il faut renverser la donne et aller vers l'exportation. Ces dernier temps, l'exportation est devenue trop difficile et pour s'imposer, il faut miser sur la régularité et la compétitivité, a avancé le premier responsable du secteur. «Ces derniers temps, les opérateurs mettent une pression pour participer à ces manifestations et exporter leurs produits» a, en effet, fait savoir le ministre. Pour l'année 2019, le ministère du Commerce organisera plusieurs manifestations, pour faire connaître le produit algérien. Selon la même source, «plus de 25 expositions algériennes auront lieu l'année prochaine en Afrique», ajoutant que «beaucoup de produits peuvent être commercialisés». L'Algérie à la conquête du marché africain La marge de croissance mondiale se trouve dans le marché africain. C'est pour cette raison qu'ils lorgnent vers ce continent. «Le monde entier s'intéresse au marché africain et s'installe en Afrique», a-t-il dit. Le continent noir représente un marché prometteur pour le pays, et l'Algérie cherche à réaliser des projets dans des contrées lointaines et à se positionner dans ces marchés. S'agissant de l'interdiction d'importation, le ministre avoue qu'il s'agit d'une mesure extrême mais qu'elle a permis de donner un nouveau souffle à la production nationale. Cette interdiction a ouvert les portes aux étrangers pour investir en Algérie. Concernant le volume des exportations hors hydrocarbures, il atteindra à la fin de cette année, trois milliards de dollars. Il ya une augmentation importante dans les exportations. Notre objectif est d'asseoir une politique d'exportation et atteindre 10 milliards de dollars. Le marché international est demandeur est à nous de mériter notre place».