L'Algérie a entamé officiellement mercredi la présidence de la Commission de la fonction publique internationale (CFPI), un mandat qu'elle compte consacrer à la dynamisation de cet organe indépendant, établi par l'Assemblée générale de l'ONU. M. Laarbi Djacta, diplomate de carrière issu de la génération post indépendance, présidera cette importante commission pour un mandat de quatre années. Le diplomate algérien a été élu en novembre dernier à la tête de cet important organe, haut lieu par excellence de la concertation budgétaire onusienne, où s'élabore la stratégie relative à l'utilisation des ressources humaines de l'ONU au service de la paix et du développement. Durant son mandat qui s'étalera jusqu'à 2022, M. Djacta s'attellera à consolider les acquis des personnels de la fonction publique internationale de manière à préserver la dynamique synergique entre l'évolution équitable de leurs plans de carrière et l'impératif d'efficacité et d'efficience assigné à l'action de l'ONU au service exclusif de la paix et du développement. Un exaltant challenge que ce multilatéraliste au long cours compte relever.