Des médias du Caire rapportent lundi, que la Confédération africaine de football aurait blanchi l'arbitre international algérien Mehdi Abid Charef, qui était accusé de corruption lors de la finale aller de Ligue des champions africaine, disputée en Egypte entre un club local et un adversaire tunisien. Sa culpabilité concernant les accusations de corruption n'étant pas établie. Suspendu provisoirement par CAF en novembre dernier alors qu'on disait de lui enterré, qu'il ne foulera plus jamais les pelouses des stades de football. Qualifié de personne non grata dans le football. Mehdi Abid Charef fut lâché, il n'avait pas bénéficié du soutien moral. Subitement il se retrouve isolé. Le football lui tourna le dos, et avec lui ceux qui étaient censés de se mettre à ses côtés pour le protéger ? La demi-finale aller de la Ligue des champions Al Ahly du Caire - ES Tunis lui aura été fatale, le score (3-1), partie au cours de laquelle l'arbitre algérien a sifflé 3 penalties en faveur des Egyptiens. Les Tunisiens criaient alors au scandale. L'accusé est vite montré du doigt. Il s'appelle Mehdi Abid Charef. Il aurait fait favoriser les Egyptiens. Les médias tunisiens prennent le relais, les plumes lui tombent dessus, l'Algérien Mehdi Abid Charef est vite lâché. Les «responsables» dans un silence assourdissant ne soufflent mot. La Confédération africaine de football (CAF) fait entendre sa voix. Une procédure contre Mehdi Abid Charef est enclenchée. «Cette issue était facile à prévoir lorsque l'on sait que le président de la commission d'arbitrage de la Confédération crèche et siffle plus souvent à Tunis qu'ailleurs», faisait remarquer un confrère. La FAF prenant acte des déclarations des Tunisiens et de la CAF décide enfin devant l'ampleur qu'a pris cette affaire, d'intervenir auprès de la CAF pour s'informer et prendre ensuite des dispositions dans le cas où une procédure serait ouverte contre Mehdi Abid Charef. En attendant, la CAF reprochait à Mehdi Abid Charef de s'être entretenu via les oreillettes avec Gassama, responsable du VAR, l'enregistrement de l'entretien indiquait que Gassama a bien indiqué à Abid qu'il n'y avait pas penalty mais que celui-ci pas voulu en tenir compte. La CAF décide alors de sanctionner l'arbitre algérien. Coup de tonnerre, ce lundi la Fédération algérienne (FAF) a annoncé dans un communiqué que le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de lever la suspension infligée à l'arbitre international algérien Mehdi Abid Charef. «Le Jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) a levé sa suspension provisoire contre l'arbitre Abid Charef». Abid Charef (37 ans) avait été suspendu pour «mauvaise performance» suite à son arbitrage jugé «scandaleux» le 2 novembre dernier en finale (aller) de la Ligue des champions d'Afrique entre le Ahly du Caire (Égypte) et l'ES Tunis (3-1), disputée à Alexandrie. A signaler que Abid Charef a été auditionné par le président de la FAF Kheireddine Zetchi et quelques membres du Bureau fédéral, pour connaître sa version des faits. L'instance fédérale s'était engagée à le défendre auprès de la CAF. Reverrons-nous ce jeune arbitre algérien, natif de Constantine, sur les terrains de football ? C'est le souhait de tous ceux qui sont convaincus, qu'il ne peut pas être un corrompu.