Selon la lecture d'un communiqué de la cellule de la direction de la santé publique de Sidi Bel-Abbès, la chirurgie classique est du domaine des pratiques sanitaires révolues. La DSP a acquis un nouvel équipement d'un coût global de 126 millions de dinars, pour traiter les pathologies rénales, plus particulièrement la lithiase rénale, et les cancers urologiques à travers des méthodes endoscopiques : une pratique médicale bannissant les incisions, et qui consiste en des examens spécifiques par organe. Elle peut être utilisée soit pour un diagnostic, soit pour une intervention, appelée endoscopie chirurgicale : c'est une méthode d'exploration visuelle médicale de l'intérieur d'une cavité inaccessible à l'œil. L'instrument utilisé, appelé endoscope, est composé d'un tube optique muni d'un système d'éclairage. Lorsqu'il est couplé à une caméra vidéo, il peut retransmettre l'image sur un écran. Le premier équipement est destiné au traitement des calculs par laser, sans le recours à la chirurgie classique, de lithiase de rein, de la vessie (cystoscopie), et de l'uretère. Selon la même source, cinq patients dont une femme de 45ans, ont bénéficié de cette technique de pointe ces derniers jours. Le deuxième équipement consiste en la colonne de célioscopie 3D, acquis pour la première fois dans un hôpital public à l'échelle nationale, selon le professeur Ben Atta, médecin chef au service d'urologie, pour traiter les pathologies urologiques bénignes et malines cancéreuses, par un traitement mini invasif.