Le président de Talaie El-Houriyate a estimé que l'appel de Gaïd Salah illustre la volonté de l'ANP à contribuer à trouver une issue rapide à la crise actuelle à même d'éviter que la situation ne se complique davantage. «Je prends note de l'engagement de l'Armée nationale populaire– selon sa propre déclaration -, à apporter son soutien à un règlement qui garantit la satisfaction de toutes les revendications légitimes du peuple algérien et acceptable pour tous», a-t-il indiqué dans un communiqué. Tout en relevant que l'application de l'article 102 à lui seul ne suffit pas comme base de règlement de la crise politique, Ali Benflis a mis en avant la nécessité d'assurer les conditions de transparence pour permettre au peuple Algérien d'exprimer son choix librement et sans aucune tutelle. «Je forme, de toutes mes forces le vœu que le règlement de la crise actuelle fournira des bases saines et solides à la refondation future de notre système politique que notre peuple demande et dont il attend l'émergence d'un État-Nation puissant, démocratique et moderne où le peuple Algérien prendra lui-même la maîtrise de son destin», a-t-il poursuivi. Le secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a, pour sa part, salué, hier mercredi, l'initiative du chef d'Etat-major de l'Armée, suggérant la mise en application de l'article 102 de la Constitution. Une option de nature, a-t-il indiqué dans un communiqué, à éviter au pays tout vide institutionnel. Appelant, au passage, Abdelaziz Bouteflika à démissionner de son poste de président de la République. L'ancien Premier ministre a également demandé aussi au président de nommer un nouveau gouvernement afin d'éviter un vide en cette conjoncture très sensible que traverse le pays. «Nous exprimons notre reconnaissance et notre gratitude au Moudjahid Abdelaziz Bouteflika pour tout ce qu'il a donné pour l'Algérie en tant que Moudjahid et en tant que responsable politique durant les années de construction de l'Etat algérien», a-t-il ajouté. De son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a estimé que l'appel du chef d'état-major de l'ANP est une proposition pour une sortie de crise à travers l'application de l'article 102 de la Constitution. «L'application de cet article ne permet pas à elle seule la concrétisation des réformes, la transition démocratique et l'organisation d'élections crédibles et transparentes», considère-t-il. Pour le MSP, l'institution militaire doit se contenter d'accompagner l'aboutissement d'un règlement politique de consensus à la crise politique et la préservation du caractère civil de l'Etat algérien, réitérant son appel pour la création d'une instance indépendante d'organisation des élections. Le Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) de Mohamed Said et El Islah d'Abdellah Djabaallah ont également salué l'initiative de Gaid salah. «Un début de sortie de crise pour Mohamed Said et une réponse aux nombreux appels pour la contribution de l'institution militaire dans le règlement de la crise politique actuelle pour Djaballah.