Les sélections éthiopienne, tanzanienne et libérienne se sont qualifiées pour le 2e tour des éliminatoires "zone africaine" de la Coupe du monde Qatar 2022, à l'issue des matches "retour" disputé dimanche. L'Ethiopie qui a fait match nul à l'aller (0-0) à Addis-Abeba, devant le Lesotho, est revenue de son déplacement à Maseru avec un nul positif (1-1) qui la qualifie au bénéfice du but inscrit en déplacement.L'Ethiopie qui a fait match nul à l'aller (0-0) à Addis-Abeba, devant le Lesotho, est revenue de son déplacement à Maseru avec un nul positif (1-1) qui la qualifie au bénéfice du but inscrit en déplacement.De leur côté la Tanzanie et le Burundi qui ont fait match nul à l'aller et au retour sur le même score (1-1) ont eu recours aux tirs au but qui ont souri finalement aux Tanzaniens qui ont inscrit leurs 3 premiers au moment où le Burundi a raté lamentablement tous ses tirs. Enfin, le jeune gardien libérien Ashley Williams s'est élevé au rang de héros national dimanche en arrêtant un penalty dans les ultimes secondes d'un match sous haute tension contre le Sierra Leone, et en qualifiant le Liberia pour le tour suivant des qualifications au Mondial-2022.Le Sierra Leone, battu 3 à 1 à l'aller mercredi, menait 1 à 0 depuis la 55e minute et pouvait sceller la qualification quand son capitaine Umaru Bangura s'est avancé à la 5e minute du temps additionnel (95e) pour tirer le penalty fatidique, quelques dizaines de secondes avant le coup de sifflet final. Umaru Bangura a glissé et frappé un peu mollement sur la gauche de Williams, 18 ans, qui s'est bien couché et s'est retrouvé submergé par ses coéquipiers en liesse après son exploit.Entre les deux voisins africains, ce tour préliminaire des qualifications en vue de la Coupe du monde 2022 au Qatar aura été une affaire de penalties. Le Liberia en avait inscrit deux au match aller, dont au moins un très contesté par les Sierra-Leonais.Samedi, la Fédération du Liberia s'est plainte que son équipe avait été attaquée à Freetown par des supporteurs armés de couteaux, de pierres et de bouteilles, et qu'elle n'avait pu s'entraîner au stade Siaka Stevens, où avait lieu le match décisif dimanche. Les officiels libériens avaient estimé que l'équipe n'était pas en sécurité et le match avait paru pouvoir être remis en cause.Aucun incident n'a finalement été rapporté. Le Liberia accède à la phase de groupes des éliminatoires. "En dépit des intimidations, vous êtes restés concentrés et disciplinés", a tweeté le président et ancien Ballon d'or George Weah, promettant aux joueurs un accueil "vibrant" à leur retour.