Après avoir participé pendant deux jours au premier Sommet Russie-Afrique qui a débouché sur la recherche active des solutions aux problèmes politiques et étudier les perspectives de lutte contre le terrorisme et les conflits régionaux qui menacent la stabilité mondiale, le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a pris part, hier, aux travaux de la 18e session du sommet du Mouvement des non-alignés, à Bakou (Azerbaïdjan). Plus d'une soixantaine de chefs d'Etat et de gouvernement sont arrivés jeudi soir afin de participer aux travaux de ce sommet historique qui a été placé cette année sous le thème «Respect des principes de Bandung pour assurer une réponse concertée et adéquate aux défis du monde». Il était, dès le début des travaux, question de répondre aux différentes préoccupations et mettre à jour celles relatives à la paix et la sécurité, la lutte antiterroriste et l'extrémisme violent, l'émigration clandestine ainsi que la coopération Su-Sud. Ce qui ne diffère pas du Sommet de Sotchi qui a permis aux pays hôte et ses invités d'aborder les questions stratégiques et surtout renforcer la coopération entre les pays participants. C'est dans la même démarche que s'inscrit cette initiative ainsi que la participation du chef d'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, accompagné du ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum. Après les débats et les échanges entre les différents dirigeants des pays participants et les contributions des organisations et associations mondiales, le rapprochement se fera de façon aléatoire sur des questions sensibles et délicates que traversent la plus part des pays membres de ce mouvement. Ce dernier sera sanctionné, à la fin, des séances de travaux et des entrevues entres les participants, sur une série de recommandations, notamment la déclaration politique de Bakou et une résolution sur la Palestine. Il sera, également, l'occasion pour débattre des défis politique et économique que devrait relever le mouvement des non-alignés qui fait quotidiennement allusion à la croissance et l'aggravation des tensions dans les zones de conflits. C'est une occasion pour les 150 pays et organisations participant à ces rencontres de se pencher sérieusement sur les enjeux politiques et économiques que joue leur mouvement pour échafauder une feuille de route ou des recommandations qui permettront de trouver des issues à la multitude de problèmes que vivent les pays en crise.