Grogne dans le secteur des avocats, et il fallait s'y attendre à cela, la loi de finances 2020 ainsi que la loi sur les hydrocarbures sont venues causer du désordre dans la tâche du nouveau président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Pourquoi le ministre Bedoui s'est-il empressé de faire voter ces nouvelles lois. Les Algériens veulent le changement, ils réfutent toutes les lois et décisions établies par les ex-chefs de gouvernement (actuellement poursuivis pour atteinte à l'économie nationale). Quant à l'achat de la vignette automobile, l'augmentation de la taxe sur l'électricité et le gaz de ville, et surtout la taxe d'habitation qui est facturée dans celle de l'électricité, cette taxe qui logiquement est annuelle, est perçue quatre fois dans l'année, «faut-il que le «Hirak» s'en mêle pour remettre les pendules à l'heure», affirme un citoyen désemparé. Trop de circulaires tuent les circulaires, trop de directives, trop de décisions comme celle de l'augmentation de la Casnos, celle du CNRC biométrique où les commerçants sont obligés de payer 4.000 DA aux impôts, 3.590 DA comme frais de registre de commerce, la vignette automobile, le passeport à 6.000 DA, l'augmentation des taxes sur l'électricité et le gaz de ville, la taxe d'habitation portée sur la facture d'électricité et autres, auquel vient s'ajouter la taxe sur la pollution qui est encaissée sur le paiement de l'assurance automobile, selon la loi qui a été votée par le Gouvernement Bedoui : industrie, logement, tourisme, développement local, aménagement urbain, bureaucratie, éducation, routes, agriculture, prise en charge sérieuse du problème du foncier, la sécurité des biens et des personnes, la sauvegarde des intérêts de l'Etat et autres problématiques sont les challenges du nouveau du wali. Pour ceux qui ne le savent pas, Yahia Yahiaten est convaincu que beaucoup de choses devront changer dans la wilaya de Boumerdès, étant donné qu'il connaît bien son métier et insiste à ce que les lois de la République soient appliquées dans toute leur rigueur, mais sans excès de zèle et en toute légalité et professionnalisme. Les citoyens des trente-deux communes de la wilaya de Boumerdès ont découvert un personnage calme qui sait se faire respecter. Les clés de la réussite dans ce métier sont le sérieux et l'engagement, l'amour du travail et de la patrie, nous savons tous que la plupart des responsables occupant des postes importants et stratégiques sont pour la plupart des enfants de l'indépendance déterminés, grâce à la conjugaison des efforts de tout un chacun pour aller de l'avant dans la mission d'être à l'écoute des citoyens, dotés du sens de la communication. Il veille au quotidien au respect de la dignité du citoyen : sa devise est que ses portes sont ouvertes pour tout le monde, les associations, les notables, les sages des villes, les hommes de lettre, les intellectuels, les hommes de culture et les responsables des sports, susceptible de ramener un plus pour le bien-être de la population. Dans ce cadre, des instructions fermes ont été données par le wali à son exécutif, à ses directeurs centraux, aux éléments de l'administration pour adopter un comportement professionnel, rationnel et éclairé, une tâche importante pour laquelle la discipline, le travail dans la légalité et la disponibilité de jour comme de nuit, sont de rigueur pour mener à bien les missions assignées. Le wali actuel veut mettre fin aux embûches administratives, les excès de zèle des agents d'administration, le mauvais accueil, les grossièretés, le mépris, l'ostracisme, les obscénités, le manque de conditions flagrants entre les différentes institutions étatiques et privées, l'injustice, la hogra, le piston, le favoritisme auxquels sont confrontés les citoyens, un état de fait bien connu dans notre quotidien, ce qui en fin de compte pousse les citoyens à des fermetures de route ou d'institutions. Ce sont des actes intolérables, un phénomène récurrent devenu a fortiori un moyen de revendication presque habituel pour les citoyens qui veulent faire entendre leurs voix. La faute incombe aux responsables, aux élus locaux et des responsables administratifs dont le wali avertit : «Il se veut être le chef d'orchestre et eux les musiciens. Il suffit de régler les rimes pour avoir une très belle musique. C'est comme cela que ça marche au sein de l'administration algérienne. La wilaya de Boumerdès veille au grain en supervisant, en étroite collaboration les opérations touchant son secteur, par une meilleure prise en charge des préoccupations de la population de Boumerdès en s'engageant dans un combat légitime, celui de faire redorer le blason terni de cette wilaya. Le wali de Boumerdès est un homme volontaire, pondéré, son éducation s'est faite dans l'esprit patriotique. Il est prêt à relever tous les défis pour assurer les missions qui lui sont dévolues, à savoir ramener le changement voulu à tous les niveaux. Il a une vision générale pour commencer son travail tout en donnant la priorité aux projets nevralgiques : de toutes les manières, il faut un changement à tous les niveaux, changement qui redonnera confiance aux algériens, il a été fraichement installé, il est tout nouveau, son avenir est devant lui. Cependant, il faut bien l'avouer, M.Yahia Yahiaten, wali de Boumerdès est tout jeune, c'est quelqu'un qu'il ne faut pas mélanger dans la meme casserole, il veut réussir sa mission. Faut-il attendre plus de sept années pour régulariser des dossiers en instance ? Les documents déposés dans le cadre de la régularisation des constructions selon la circulaire numéro 154-09, en date du 2 mai 2009 au niveau de l'APC de Bordj Ménaïel puis transmis à la daïra sont restés sans suite. Bien au contraire, ils sont en train d'être passés au peigne fin et pour cela les citoyens dépositaires reviennent à la charge tout en s'insurgeant contre la lenteur des exécutions de la commission chargée desdits dossiers et en décriant ce qui s'apparente pour eux à de l'anarchie, de l'immobilisme et du désordre. Comment dès lors expliquer qu'un dossier comportant des plans architecturaux avec pièces administratives, déposé en avril 2013, n'ait pas été traité jusqu'à ce jour ? Il n'échappe à personne de relever que les prestations au niveau de chaque secteur administratif étatique de la wilaya de Boumerdès n'est pas au mieux et ne satisfait pas les administrés qui se sentent ballottés, malmenés, alors pourquoi les services de la Drag tardent à délivrer les agréments pour l'activité de salle des fêtes et autres et aussi pourquoi la daïra de Bordj Ménaïel n'a-t-elle pas régularisé les dossiers des constructions pour une éventuelle conformité avec la loi ? Alors que le gouvernement ne cesse de multiplier les formules pour alléger les contraintes des citoyens face à une bureaucratie de plus en plus pesante et contraignante, l'administration de la wilaya de Boumerdès est très lourde et n'a pas de relation avec le public, et cette situation dramatique n'est pas propre au chef-lieu de wilaya mais à toutes collectivités locales et institutions étatiques. La société civile dénonce la maladresse et le mauvais comportement qui frôlent l'humiliation de certains responsables, sans foi, inhumains qui se croient tout permis et dont les valeurs universelles de l'humanisme ont longtemps disparu, laissant place à l'émergence du culte de la hogra et de l'opportunisme de ces soi-disant responsables. Qui sont-ils ? De quelle autorité sont-ils investis ? Ils sont nommés par décret pour être à l'écoute du citoyen mais également d'avoir le sentiment du devoir accompli pour la sauvegarde du patrimoine algérien. Alors comment expliquer le mécontentement des citoyens et cette façon de revenir à la charge tout en s'insurgeant contre la lenteur des exécutions de dossiers en instance et en décriant ce qui s'apparente pour eux à de l'anarchie, de l'immobilisme et du désordre. Certains responsables continuent et de manière effrontée à outrepasser leurs prérogatives et bafouer les règles les plus élémentaires et oublient qu'ils ont été nommés pour servir le citoyen en respectant cette devise «mina a chaâb ou ila chaâb». Slogan que l'on trouve placardé au niveau des frontons de daïra et des collectivités locales. Ils sont calés dans un fauteuil avec tous les égards que leur confère leur poste et le respect qu'ils doivent à leur environnement. Alors la question qui se pose est : comment expliquer la lourdeur des dossiers de régularisation suivant le décret exécutif n° 09-154 du 2 mai 2009 fixant les procédures de mise en œuvre de la déclaration de mise en conformité des constructions et leur achèvement suivant la loi numéro 90-08 du 07 avril 1990 et la loi numéro 08-15 du 20 juillet 2008. Il est aberrant, intolérable, inadmissible d'attendre une éternité pour régler des dossiers en instance, alors comment expliquer la colère des propriétaires de bâtisses qui crient leur ras-le bol en dénonçant et en pointant du doigt certains responsables commis de l'état sur la situation stressante qui prévaut au niveau des administrations. «J'ai déposé un dossier administratif et un autre technique comportant des plans architecturaux dont le but d'obtenir la mise en conformité, selon la réglementation en vigueur au niveau des services techniques de l'APC de Bordj Ménaïel, j'ai reçu la visite de O. H., combien gentille, des agents de contrôle de l'APC, puis mon dossier a été transféré à la daïra selon la procédure légale en date du 30 avril 2013 dans l'attente qu'il fasse l'objet d'une décision de mise en conformité selon la loi gouvernementale n°90-08 du 7 avril 1990 et la loi n°08-15 du 20 juillet 2008. «Malheureusement, la commission chargée du problème n'a pas siégé», affirme un citoyen désemparé . Où allons-nous avec cette bureaucratie ? Nous savons que nul n'est au dessus de la loi, aussi chacun de nous a des droits et des devoirs envers la société. Le citoyen se doit de respecter les lois, le policier, le gendarme, le chef de daïra, le président de l'APC, le directeur exécutif ne doit en aucun cas outrepasser ses prérogatives. A quoi est dû cette lenteur bureaucratique ? Il est tout à fait certain que beaucoup d'Algériens souffrent actuellement de cette passivité de l'Etat, du laisser-aller, de l'injustice qui s'exprime en angoisse devant l'incertitude, la faiblesse et le manque de responsabilité. «J'ai déposé un dossier établi en neuf exemplaires, plans architecturaux et administratifs au niveau de la Drag et ceci, dans l'espoir de bénéficier d'un agrément pour mon activité qui me permettrait d'avoir un registre de commerce, j'ai reçu un avis défavorable sans que mon dossier ne fasse l'objet d'avis partagé des services de la santé, de la Protection civile, de la Such, de la Sûreté de wilaya, du service d'hygiène et autres», affirme un citoyen. Tout en ajoutant que «j'ai écrit au wali, au chef de gouvernement, au ministre de l'Intérieur et autres, mais aucune réponse ne m'a été accordée». Et dire que l'on jette de l'argent monstre au niveau de l'Ansej, la Cnac, l'Angem. Vous avez beau crier votre colère, personne ne vous répondra et soyez en sûr, vos doléances resteront lettre morte. Il faut que cette situation change en facilitant la tâche à ceux qui veulent investir, et il convient impérativement de changer si l'on veut mettre fin à l'injustice qui empoisonne la vie du citoyen. A qui faut-il s'adresser lorsque vous sentez que vous êtes sujet à une hogra de la part des représentants de l'administration. Il faut que cela change et lorsque les premiers responsables, quelle que soit l'administration, feront sérieusement leur travail avec assiduité et respect, il est tout à fait certain que tout marchera sur des roulettes. Chacun doit assumer convenablement sa mission sans toucher à la dignité du citoyen et cela doit changer au plus vite car les institutions sont indemnes de toute critique. Ce sont les hommes censés la servir qui, toute honte bue, n'assument pas convenablement leurs tâches, leurs devoirs et les droits dans un ensemble de relations qui élimine toute confusion, tout conflit pour la promotion de l'intérêt commun. Chez nous, il est très difficile de prouver que vous avez raison, car en cas d'excès de zèle, il trouvera toujours quelque chose pour se justifier, car au nom de la position qu'ils occupent, tout est permis, c'est eux qui font la pluie et le beau temps, mais en attendant, des citoyens qui veulent travailler dans les règles de l'art et selon les lois de la République ne comprennent nullement le mutisme des responsables qui sont en quelque sorte un blocage à leurs projets.