Le citoyen algérien est ballotté de droite à gauche, il n'est pas respecté par ceux censés travailler dans les secteurs étatiques, que ce soit au niveau de la poste et télécommunications, des hôpitaux, à l'APC, à la daïra. Le citoyen est mal reçu, très mal respecté et pour cela il se tourne à écrire des réclamations aux hautes instances de la République. La question qui se pose : que faut-il faire pour que les Algériens puissent avoir confiance en l'administration ? Pourquoi nos gouvernants qui occupent des postes stratégiques ne répondent pas aux doléances de leurs concitoyens ? Ne lit-on pas sur les enseignes de nos institutions «Par le peuple et pour le peuple» ? Pourquoi un ministre ne daigne-t-il pas accorder de l'importance à une requête, une réclamation émanant d'un citoyen ? A qui faut-il s'adresser lorsque les portes du dialogue vous sont fermées ? Qui sont-ils ces administrateurs zélés, sans foi ni loi qui se croient tout permis. La hogra, l'injustice, le piston existent bien chez nous en Algérie. La hogra est un mot vulgaire et très agressif, car elle peut provenir du secteur étatique. C'est-à-dire de l'administration censée représenter l'Etat algérien comme elle peut être d'ordre socio-général : qui veut dire la hogra d'un citoyen ne respectant nullement les lois de la République. La bureaucratie est un terme très lourd dans notre Algérie, par ses méfaits, qui entre dans le cadre de la tragédie pour les citoyens algériens. Pas un jour ne se passe pas sans que nous ne subissions son étreinte, elle nous accapare à chaque fois que l'on veut réaliser quelque chose. La bureaucratie a été créée pour ceux qui ne le savent pas en 1759 par Vincent de Gournay et qui veut dire : bureau et cratie (le pouvoir), son étymologie dans la langue française est bureau et du grec kratis qui signifie le pouvoir, l'autorité, son sens désigne de manière prérogative une influence ou un pouvoir excessif de l'administration dans les affaires publiques ou dans la politique ou dans celles ayant trait à la citoyenneté, la bureaucratie chez nous continue d'être caractérisée par sa lenteur, sa lourdeur, son manque d'efficacité, son manque de flexibilité, son incapacité à traiter les cas particuliers, les décisions bureaucratiques sont difficilement compréhensibles, peu conformes au bon sens. Dans la wilaya de Boumerdès, la bureaucratie est devenue un véritable casse-tête pour les citoyens de Boumerdès, elle est en quelque sorte un grand frein et ceci à tous les niveaux de l'administration algérienne, la bureaucratie est l'ensemble des fonctionnaires ou plus largement des employés ou des responsables affectés à des tâches administratives censés s'occuper des gestions précises des dossiers selon la réglementation en vigueur dans le cadre de la loi, ne sont nullement à la hauteur de leurs tâches. Il faut revoir cette situation et en finir avec cette bureaucratie qui perdure avec les embûches administratives, les excès de zèle des agents d'administration, le mauvais comportement et le mauvais accueil, les grossièretés, le mépris, l'ostracisme, les obscénités, le manque de coordination flagrant entre les différentes institutions étatiques et privées, l'injustice, la hogra, le piston, le favoritisme, les deux poids, deux mesures auxquels sont confrontés les citoyens. Un état de fait bien connu dans notre quotidien de tous les jours qui en fin de compte finit par agacer la majorité des Algériens. Il y a une injustice quelque part de la part de nos administrés qui n'arrivent pas à régler les problèmes des citoyens. Que faut-il faire pour éradiquer ce fléau ou du moins atténuer les problèmes bureaucratiques qui perdurent au niveau des services publics de la wilaya de Boumerdès et même partout ailleurs. Pourquoi lorsque on écrit par courrier au président de la République, au Premier ministre, ou à n'importe quel ministre pour exposer son problème, ces derniers ne vous répondent jamais. En leur qualité de responsables au niveau du gouvernement, ils se doivent de se manifester et prendre des décisions adéquates pour en fin de compte finir avec cette bureaucratie insolente qui actuellement a pris des proportions alarmantes et inacceptables dans notre pays et qui dit bureaucratie dit forcément agents zélés, incompétents, impolis, irrespectueux qui n'ont aucune notion du service public et encore moins de respect vis-à-vis des usagers. Qui sont-ils pour ce permettre de pareilles situations ? Est-ce dû à l'incompétence ? L'administration algérienne est- elle défaillante à ce point. Des citoyens se disent outrés par l'attitude de la Drag qui tarde à délivrer des agréments pour leurs éventuelles activités commerciales alors que ces derniers ont investi jusqu'au dernier sou pour voir leurs activités florissantes. Des dossiers de régularisation pour les constructions non achevées pour l'obtention du certificat de conformité selon la circulaire du journal officiel numéro 154-09 daté du 2 mai 2009 déposés au niveau de la daïra de Bordj-Menaiel en date de l'année 2013 n'ont pas fait l'objet d'étude par la commission ad-hoc alors que le délai est prévue pour l'année 2016. (Il paraît que le nouveau chef de daïra a commencé la besogne). Il est grand temps aussi pour Nouria Yamina Zerhouni, wali de Boumerdès, de mettre fin aux agissements de l'entreprise GESTIBO qui ne cesse de harceler les bénéficiaires de parcelles de terrain dans la zone d'activité en leur réclamant des sommes colossales trimestriellement et ceci au nom de la wilaya. Les bénéficiaires de parcelles de terrain sont propriétaires et possèdent des actes de propriété notariés et dûment enregistrés acquis auprès de l'EGZIB( actuellement dissoute). Cette situation ne peut continuer : la Gestibo dit que le montant exigé est une sorte d'impôt concernant le foncier alors que les propriétaires payent auprès de la recette communale l'imposition du foncier. Certains font l'objet de poursuites judiciaires, graves et même trop graves à l'époque que nous vivons. Pourquoi les services de la réglementation de l'administration générale de la wilaya de Boumerdès (DRAG) ont transmis un télex demandant au concerné de compléter son dossier pour l'obtention d'un agrément pour une activité de salle des fêtes avec un dossier comportant des plans architecturaux établis en neuf exemplaires puis donner un avis défavorable sans consulter les avis des autres structures étatiques.