Dans le but de promouvoir les partenariats et coopération bilatérale, le ministre de du Commerce, Kamel Rezig s'entretient avec les ambassadeurs saoudien et libanais à Alger, lors de deux audiences distinctes tenues en présence du ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Aïssa Bekkai, selon un communiqué du ministère. Lors de son entretien avec l'ambassadeur saoudien, Abdelaziz Ben Ibrahim Hamad El-Omairini, M. Rezig a salué les relations bilatérales «exceptionnelles» qui ne cessent «d'évoluer», en vue de les promouvoir en véritable partenariat entre les deux parties à même de relever le volume des échanges commerciaux au service de l'économie des deux pays, ajoute la même source. Le ministre a appelé les opérateurs économiques saoudiens à tirer profit du climat des affaires, des avantages préférentiels accordés par l'Algérie aux partenaires, notamment les pays frères et des facilitations contenues dans la loi de finances 2020, outres les grands réseaux de distribution. M. Rezig a appelé l'ambassadeur saoudien à la nécessité d'approfondir la coopération économique entre les deux pays, en se focalisant sur l'investissement direct en Algérie, eu égard à sa position stratégique notamment après son adhésion officielle à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Ce qui est à même de favoriser l'augmentation du volume des exportations à travers un produit algéro- saoudien commun destiné à l'exportation aux marchés africain et asiatique, en premier lieu. Pour sa part, l'ambassadeur saoudien a rappelé les accords économiques conclus entre les deux parties, qui ont permis d'augmenter le volume des investissements saoudiens en Algérie dans divers domaines. Lors de sa rencontre avec l'ambassadeur libanais, Mohamed Hassan, le ministre du Commerce a mis en avant la nécessité d'approfondir les relations économiques et commerciales entre les deux pays et de tirer profit des articles de l'accord de la Grande zone arabe de libre échange (GZALE), conclu en 2001, en vue d'augmenter le volume des échanges commerciaux, qui est «dérisoire et n'est pas à la hauteur des aspirations des deux parties et des relations historiques et politiques unissant les deux pays». Mettant en exergue le rôle des expertises et compétences libanaises, particulièrement celles activant à l'étranger dans plusieurs domaines, dont la distribution, la commercialisation et le marketing, M. Rezig a affirmé que le marché algérien avait besoin aujourd'hui de développer ces activités localement, outre la consolidation des investissements libanais en Algérie, après l'amélioration du climat des affaires, offrant ainsi une opportunité aux opérateurs libanais pour la création de partenariats «gagnant-gagnant» au service des économies des deux pays. Pour sa part, le diplomate libanais a appelé à la nécessité d'échanger les visites entre les hommes d'affaires des deux pays, à travers l'organisation de foires économiques pour la promotion des produits, faisant part par la même, de sa disposition à être un trait d'union entre les différentes compétences et hommes d'affaires libanais dans le monde, afin de venir investir en Algérie.