Plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme ont dénoncé vendredi l'impunité dont jouissent les responsables des crimes de torture et de disparition forcée contre le peuple sahraoui, et exigé des autorités d'occupation marocaines de faire toute la lumière sur le sort de tous les disparus sahraouis et de porter devant la justice tous les responsables de crimes de torture. La Commission nationale sahraouie des droits de l'Homme (CONASADH) et l'Association des familles de prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA), ont exprimé, dans un communiqué conjoint à l'occasion de la Journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture, leur «solidarité et leur soutien à toutes les victimes de la torture à travers le monde et leur souhait d'attirer l'attention de la communauté internationale, particulièrement sur la situation des sahraouis victimes de torture dans les territoires sous occupation marocaine et dans les centres de détention marocains, tant sur le territoire marocain, comme au Sahara occidental occupé». Les organisations ont rappelé que «par sa résolution A/RES/52/149, du 12 décembre 1997, les Nations unies ont proclamé le 26 juin, Journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture, en vue d'éliminer totalement la torture et d'assurer l'application effective de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, entrée en vigueur le 26 juin 1987». Au sujet des prisonniers sahraouis, elles ont relevé qu' «ils sont incarcérés dans des conditions inhumaines et dégradantes, subissant la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans des prisons situées sur le sol marocain, en violation du droit international humanitaire, une situation qui s'est aggravée suite à la pandémie du Covid-19».