Sous la présidence de son premier responsable Ridha Tir, le Conseil National Economique et Social (CNES) a lancé ses activités en relation avec le programme du président de la République Abdelmadjid Tebboune portant sur la relance économique. L'initiative est de permettre de stabiliser dans un délai de six mois et à tous les niveaux les nombreux axes d'interventions de l'économie nationale. L'on a cité entre-autres la diversification des banques, la professionnalisation et la spécification des formations à l'université. Il s'agit-là de quelques points du premier rapport élaboré à l'issu de la lourde et importante mission qui attend Ridha Tir et son groupe. Elle doit s'achever au bout de six mois avec l'élaboration de quatre rapports regroupant toutes les difficultés que rencontre dans son développement l'économie nationale. Elle est qualifiée par ses initiateurs comme étant un cadre d'échange et de partage des différentes catégories d'acteurs concernés par les questions essentielles de développement durable. Celle que préside depuis ce dernier dimanche Ridha Tir offre l'occasion aux acteurs de passer en revue les politiques, stratégies et programmes de développement au regard des principes et fondements du développement durable. Elle servira aussi de cadre pour formuler les axes d'orientation et d'articulations nécessaires pour mieux placer l'Algérie dans la trajectoire du développement économique durable loin des tentatives de déstabilisation. Comme l'a souligné le président de la République, ces rencontres qui s'étaleront sur six mois et qui verront la participation de tous les acteurs spécialisés, permettra de capitaliser les bonnes expériences des pays ayant une longue pratique dans l'exploitation de toutes les ressources énergétiques, agricoles et autres pour une meilleure prise en charge des risques. C'est dire que la finalité des orientations du chef de l'Etat et des experts sollicités par le CNES est d'aboutir à un plan-cadre de gestion économique et sociale consensuel de tous les secteurs. Quatre rapports élaborés par le CNES évalueront mensuellement ce qui a été réalisé et constitueront un préalable de ce qui doit être réalisé pour impulser un développement harmonieux et durable. Dans l'approche élaborée par le CNES, il serait question de concilier les exigences ou les impératifs d'une émergence économique et social. «Cela doit se faire, en tirant profit de l'opportunité qui se présente à notre pays avec la découverte et l'exploitation de différents et nombreux gisements miniers (diamant-uranium-fer…) avec le respect dû à la transition écologique et à la croissance verte. Il s'agit, entre autres, de la nécessité de réfléchir à la mise en place d'un cadre stratégique d'évaluation et de suivi de la performance. Ceci doit se faire en tenant compte du niveau approprié de ressources humaines qualifiées en matière de suivi environnemental, a ajouté le même expert appelé à participer aux travaux du CNES. Il le fera tout au long des six mois, durée prévue par le président du CNES pour atteindre des résultats. Ils sont appelés à mettre l'Algérie sur le cap de la relance économique préconisée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune qui lors de la Conférence Nationale sur la Relance Economique en révélait les grandes lignes. S'y sont impliqués dans un impressionnant rassemblement, des hommes politiques, des opérateurs et experts économiques et des chefs d'entreprises des secteurs public et privé. Un objectif qui pourrait se matérialiser avec des décisions annonciatrices d'un renouveau de l'économie nationale. Entre autres, les poursuites judiciaires à l'encontre de ceux qui ont porté atteinte au patrimoine public, détourné des fonds, le déblocage des enveloppes financières destinées à des projets gelés depuis des années, les sanctions à l'encontre de cadres dirigeants défaillants, la reprise de travail des mères d'enfants en bas âge pour cause de pandémie Covid-19. Ce qui a été annoncé ce dernier dimanche. «Si l'on se réfère à la déclaration du président du CNES, ceci doit être réalisé durant les six prochains mois. Ils caractériseront l'abnégation et le sacrifice dans le travail de tout un chacun dans chaque secteur. C'est là qu'intervient dans la mission d'intermédiaire le CNES pour relancer l'économie entre les opérateurs économiques et le gouvernement ; Il aura pour base de travail un des quatre rapports état des lieux en relation avec la relance structurelle de l'économie nationale», a déclaré Ridha Tir. Rapports inhérents au système national d'information statistique, coopération dans le domaine agricole, transition énergétique du point de vue comportemental». L'on a parlé également de «Doing business» pour suivre la démarche du président du CNES. Ce dernier devrait, également mettre en relief l'ensemble des «entraves» recensées par le Conseil en matière de climat des affaires en Algérie. II a ajouté que l'élaboration des rapports en question a mobilisé plus de 250 cadres ministériels et environ 20 cadres algériens établis à l'étranger parmi les éminences nationales, au moyen de la visioconférence et dans «le respect des règles de distanciation physique et des précautions sanitaires en vigueur». Le même intervenant a précisé que que le CNES en a également été saisi à quatre reprises par le Premier ministre et que ledit Conseil œuvre à l'atteinte des objectifs du chef de l'Etat, dans le domaine économique et ce, à très court terme (31 décembre 2020), à court terme (2021) et à moyenne échéance (2022).