Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) Slimane Chenine, a affirmé, hier mardi que le projet de révision de la Constitution a mis fin au monopole du pouvoir exécutif. «Ce projet de révision de la loi fondamentale du pays favorise une véritable séparation des pouvoirs et renforce la relation entre le Gouvernement et le Parlement. Ce sera la proclamation d'une nouvelle ère fondée sur la citoyenneté active, la légitimité populaire et la justice sociale et la fin de l'ère du népotisme, de la mainmise et la monopolisation du pouvoir et de la richesse, dans le but de jeter les bases de la nouvelle République», a-t-il indiqué. Intervenant lors de la présentation par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, du texte de loi portant projet de révision de la Constitution devant les membres de la Commission des Affaires juridiques et administratives et des libertés de l'Assemblée populaire nationale (APN), du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, Slimane Chenine a assuré que ce projet de révision de la Constitution permettra de concrétiser les engagements pris pour l'édification de la nouvelle République. «L'approche adoptée pour discuter du document d'amendement constitutionnel reposait sur un consensus et une large consultation entre les différents acteurs politiques et des acteurs de la société civile», a-t-il dit. Avant-hier lundi, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) a présidé une réunion du bureau de l'assemblée au cours de laquelle un projet de loi modifiant la Constitution avait été renvoyé à la Commission juridique, administrative et des Libertés pour étude. Le bureau de l'Assemblée a décidé de tenir une séance plénière le jeudi 10 septembre 2020 consacrée au vote avec un débat limité sur le projet de loi qui comprend la modification de la Constitution, et ce, conformément à l'article 36 de la loi organique n° 16-12 du 25 août 2016, qui définit l'organisation et le fonctionnement de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la Nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le gouvernement. Auparavant, le président de l'APN, Slimane Chenine, a réuni les présidents des groupes parlementaires, avec lesquels il a abordé l'examen de la méthodologie et du cadre légal adoptés dans l'examen le débat et le vote du projet de loi portant révision constitutionnelle.