Le premier ministre Abdelaziz Djerad a présenté, mardi, le projet de la révision constitutionnelle, adopté dimanche en Conseil des ministres, devant l'assemblée populaire nationale APN. Djerad a présenté le projet devant les membres de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'Assemblée populaire nationale. Le projet sera ensuite soumis au débat à partir d'aujourd'hui, mercredi, et sera soumis au vote des députés de l'assemblée en séance plénière demain, jeudi 10 septembre 2020. En effet, après l'adoption du projet de révision de la constitution en Conseil des ministres, l'Assemblée Populaire Nationale (APN) a entamé les préparatifs techniques en prévision de l'examen, du débat et le vote du projet en plénière. Auparavant, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Slimane Chenine, a tenu, dimanche une rencontre de concertation avec les présidents des groupes parlementaires, avec lesquels il a abordé l'examen de la méthodologie et du cadre légal adoptés dans l'examen, le débat et le vote du projet de loi portant révision constitutionnelle. Les présidents des groupes parlementaires ont salué, selon un communiqué diffusé sur le site Internet de l'assemblée, la méthodologie adoptée dans le traitement du projet de révision constitutionnelle qui, lit-on, «prélude à l'instauration des contours de l'Algérie nouvelle où règnera stabilité, développement et progrès». Il ont également invité la Commission des affaires juridiques, administratives et des libertés à adopter un «débat libre et responsable entre ses membres après accomplissement des préparatifs et adoption du calendrier pour examen de la loi fondamentale du pays». Pour rappel, le président Tebboune a décidé d'organiser le 01 novembre prochain, un référendum populaire sur la révision constitutionnelle dont la mouture finale n'est pas encore connue. Les acteurs politiques, économiques et sociaux ont été invités à faire leurs remarques et propositions par écrits et les transmettre à la commission Laraba, censée en prendre compte. Quasiment tous les partis siégeant au parlement à l'exception de ceux du RCD et du FFS et ceux démissionnaires du Parti des Travailleurs, ont fait savoir qu'ils approuveront le projet de Tebboune.