L e ministre des Mines, Mohamed Arkab, a mis l'accent, avant-hier à Tamanrasset, sur la nécessité de respecter le cahier des charges lié à l'exploitation artisanale de l'or, afin de préserver cette richesse minière, et mettre fin à l'exploitation anarchique. Lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile locale, au terme de sa visite de travail dans la wilaya, le ministre a expliqué qu'il existe des activités illicites croissantes et une ruée sur ce minerai, engendrant la dévastation des ressources et un préjudice à l'environnement. Ont été également présents les ministres de l'Environnement et de la Formation et l'Enseignement professionnels, Nassira Benharrats et Hoyam Benfriha respectivement, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la micro-entreprises, Nassim Diafat, et le conseiller auprès du Président de la République, chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane. «L'exploitation artisanale de l'or dans le Sud du pays s'aligne avec les nouvelles attentes de développement du secteur des mines, pour impulser la dynamique de l'économie nationale et la diversification des ressources hors-hydrocarbures, en accordant l'opportunité aux jeunes de se lancer dans cette activité dans un cadre réglementaire, organisé et transparent», a soutenu le ministre des Mines. Par ailleurs, Arkab a fait savoir que «les jeunes désirant exploiter cette ressource minière doivent se structurer en coopératives pour obtenir des permis d'exploitation minière». Il a révélé, en outre, que 121 sites ont été recensés dans le Grand Sud, dont 76 localisés dans la région de Tamanrasset, et qu'il sera procédé à la création de deux zones aurifères, à Tamanrasset et Djanet (Illizi) pour lesquelles seront confiées les missions d'achat et de collecte de l'or en son état brut produit par les entreprises à créer. Pour sa part, le conseiller auprès du président de la République, chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, a estimé que «la société civile assume un grand rôle dans le développement de l'économie, à la faveur de l'accompagnement et des efforts du gouvernement portant diversification des ressources économiques hors-hydrocarbures». Pour lui, «l'exploitation artisanale de l'or offre une dimension socio-économique et sécuritaire, et qu'il profite d'une manière générale à l'ensemble, avant d‘appeler la société civile à contribuer largement à ce projet». A l'occasion, une convention de partenariat a été signée entre la direction de la Formation et de l'Enseignement professionnels (DFEP), l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) et le groupe Hasnaoui (Sidi Bel-Abbès). La convention a pour finalité l'extraction et l'exploitation du marbre. Une autre convention a été signée entre la DFEP, l'ANSEJ et l'entreprise d'exploitation des mines d'or (ENOR).