L'ASM Oran devrait trancher «très prochainement» sur l'identité de l'entraîneur qui dirigera cette équipe pensionnaire de la Ligue deux de football au cours de la saison 2020-2021, a-t-on appris lundi auprès de la direction de cette formation. «Nous avons deux noms d'entraîneurs dans notre calepin. Nous comptons conclure avec l'un d'entre eux dans les jours à venir», a déclaré à l'APS, le manager général du club de la capitale de l'Ouest, Houari Benamar. Le même interlocuteur n'a toutefois pas voulu révéler les noms des techniciens concernés, préférant entourer les contacts par «la discrétion totale», a-t-il dit, ajoutant qu'il s'agit de deux coachs de la «région Ouest du pays». Cela se passe au moment où la direction de la formation de ‘M'dina J'dida', qui a vu le départ de son entraîneur Salem Laoufi vers le WA Mostaganem (Div. 3), a bouclé son opération de recrutement avec l'engagement d'une dizaine de nouveaux joueurs, a affirmé son manager général. Le club devra néanmoins régler ses contentieux financiers avec certains de ses anciens éléments, ainsi que l'entraîneur Laoufi, qui ont recouru à la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL), pour lever l'interdiction de recrutement dont il fait l'objet. A cet effet, Houari Benamar s'est montré «confiant» quant à un dénouement heureux de ce dossier dans les meilleurs délais, estimant que les dettes en question «ne sont pas insurmontables». Par ailleurs, le même responsable n'a pas caché son inquiétude quant au «flou qui entoure la date de la reprise des entraînements des clubs de la Ligue 2», a-t-il déploré. «Même au niveau de la Ligue nationale du football amateur, qui gère notre championnat, personne n'est en mesure de nous fixer une date précise pour la reprise des entraînements», a-t-il poursuivi. En raison de la pandémie de coronavirus qui a frappé le monde entier depuis le début de cette année, seuls les clubs de la Ligue 1 ont été autorisés jusque-là à débuter la préparation en prévision du coup d'envoi de leur championnat prévu pour le 28 novembre en cours. Cette reprise se fait suivant un protocole sanitaire très stricte établi par les services concernés, rappelle-t-on.