L'ASM Oran, qui n'a toujours pas engagé un nouvel entraîneur à l'approche du coup d'envoi du Championnat de Ligue 2 de football, devra également s'acquitter de ses dettes auprès d'anciens joueurs pour qualifier pas moins de 13 nouvelles recrues engagées l'été passé, a-t-on appris auprès de la direction de ce club. La formation de Medina Jdida fait partie d'une pléiade de clubs du deuxième palier qui sont toujours interdits de recrutement, même si le manager général de cette équipe, Houari Benamar, s'est dit, dans une déclaration à l'APS, «optimiste» quant au règlement de ce dossier avant le début de la compétition, dont la première journée est fixée au 12 février prochain. «L'ASMO n'est pas le seul club de la Ligue deux qui est confronté à ce problème, mais je dois préciser que nos dettes ne sont pas énormes comme pourraient le croire certains. On va d'ailleurs bientôt trouver une solution pour qualifier les nouveaux joueurs», a rassuré ce dirigeant. Outre d'anciens joueurs qui ont saisi la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) pour se faire rétablir dans leurs droits, l'ex-coach de l'ASMO, Salem Laoufi, a choisi lui aussi la même voie pour obtenir ses salaires relatifs à la période de son travail au sein du club la saison passée, signale-t-on de même source. En attendant, les Vert et Blanc, relégués en Ligue 2 à l'issue de l'exercice 2015-2016, poursuivent leur préparation sous la conduite du préparateur physique, Kacem Salim.
