Un Centre de l'Entreprise nationale de la télévision algérienne (ENTV) a été inauguré, lundi à Tiaret, par le wali de la wilaya, M. Deramchi Mohamed Amine, en présence de M. Hadhri Hebib, directeur de la station régionale d'Oran et l'installation officielle de M. Kacimi Noureddine, l'un des plus anciens de la presse. L'inauguration de ce nouvel espace audiovisuel, qui vient renforcer le paysage médiatique de la région de Sersou, une wilaya connue par ses richesses, son vaste sol et le coup de starter de la toile d'agrainée des 1.300 projets de fil électrique rural, pistes, routes, habitations, eau et réseaux d'assainissements à travers les 698 zones d'ombre éparpillées à travers quarante-deux communes. À cette occasion, le chef de l'exécutif a considéré que ce nouvel espace médiatique à côté des médias, chaines TV, presse écrite, radio locale sont à même de constituer un noyau et un centre de rayonnement et de consolider l'information crédible. Ceci, en plus de l'impact positif qu'il ne manquera pas de susciter sur l'impulsion de la dynamique de développement dans la wilaya de Tiaret qui renferme d'importants atouts, a estimé le wali M.Deramchi Med Amine, et d'accompagner le développement de cette wilaya. Le nouveau centre de la télévision algérienne à Tiaret implanté en plein poumon de la capitale des Rostomides, à proximité du siège de la Radio locale, doté de toutes les commodités. Le nouvel espace médiatique est constitué de deux ailes (rédaction, montage et administration), a-t-on constaté lors de son inauguration. Le chef de centre Kacimi Nourddine est diplômé de l'université d'Oran, alors qu'il était déjà journaliste dans la capitale de l'Ouest (quotidiens arabophones). Avant de quitter El Bahia pour s'installer définitivement à Tiaret, il était notamment chef de bureau (APS) en 2000. Notre journaliste tient à préciser que ce sont les grandes pointures du métier qui lui ont donné envie d'exercer cette profession. Prendre les rênes de la cellule de commutation de la wilaya (époque de l'ex-wali Bousmaha 2008 – 2015). Après avoir franchi les frontières des sept wilayas limitrophes, d'une expérience de près de 20 ans, Kacimi Nourddine, surnommé par ses confrères le «chevronné» fût affecté à l'Inspection de la wilaya suite à une décision de l'ex- wali Bentouati Abd Salem, aux côtés de Aami Djelloul le chélifien, une autre dimension des enquêtes. Le fils de la région de Frenda, fief du savoir, du savant Ibn Khaldun, le penseur Jacques Berque, les tombeaux de Ladjdar à quelques enclabures de Medrissa, Nourddine a commencé à lire et à écrire. Il travaillait aussi pour d'autres quotidiens, puis se présente en 2004 aux élections législatives et rate son siège d'un cheveu. Le chevalier de la plume qui garde toujours ses archives, reportages, articles de presse, témoignage de son parcours médiatique, Kacimi de la Matinale de la presse écrite au «grand écran» de la télévision algérienne et l'itinéraire d'un parcours sous le signe du mérite. Kacimi a rejoint notre groupe soudé de la presse locale depuis plus de deux décennies aux côtés du chroniquer Houari Dilmi (quotidien d'Oran), Abbès Amor, Salem Ramane (liberté) Bel Achour, Fawzi Amellal (El Watan),Khiali Nourddine (Djemhouria), Rabah Med Souwaadi (El Khabar) Batache Bouhella (Carrefour) et feu Maloufi Mehdi (Soir d'Algérie).
