«Le Hirak n'est pas en rupture avec le mouvement national, bien au contraire il en est le prolongement», estime l'analyste politique Brahim Zitouni qui explique, toutefois, que «nous ne sommes plus dans la construction de l'Etat, mais dans la mise en place d'une démocratie dans la perspective de la réforme constitutionnelle adoptée par le Président Tebboune. S'exprimant dans l'émission ‘'l'Invité de la rédaction'' de la radio Chaîne I, à l'occasion de la journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée, M. Zitouni analyse ce mouvement populaire à la lumière du mouvement national. L'analyste rappelle les différentes mesures prises par le chef de l'Etat et qui, selon lui, «traduisent dans les faits les acquis du mouvement social». Soulignant le rôle de l'ANP dans l'accompagnement du peuple sur le chemin de la démocratie, L'invité de la Chaîne fait un parallèle avec l'ALN qui avait conduit le peuple vers l'indépendance nationale. «Si pendant la Guerre de libération nationale, c'était l'ALN qui a attiré le peuple vers le combat, aujourd'hui, l'ANP a accompagné le peuple pour faire naitre une Algérie nouvelle», considère-t-il. Dans ce contexte marqué par «un mondialisme agressif» et une situation régionale instable, l'analyste recommande de poursuivre les efforts de renforcement de la cohésion sociale et la réforme démocratique. «L'Etat doit s'appuyer sur l'ensemble des dimensions qui lui permettent de renforcer la sécurité», insiste-t-il en précisant qu'il s'agit, particulièrement, de «renforcer la dimension sociale et démocratique» pour faire barrage aux entreprises de déstabilisation visant l'Algérie.