Le développement de l'économie de la connaissance et le soutien des start-ups sont considérés aujourd'hui par les pouvoirs publics comme une voie de l'indépendance économique et même sociale du pays. Un moyen indispensable pour intégrer le processus de l'émergence à travers le soutien des jeunes porteurs de projets, notamment, dans le domaine des nouvelles technologies dont l'objectif est d'atteindre des rendements croissants à tous les niveaux. Le Gouvernement a, d'ailleurs, placé la promotion de l'économie durable au cœur de son Plan de relance économique. C'est la mission confiée au ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Economie de la connaissance et des Start-ups, Yacine Oualid qui multiplie, depuis des mois, les efforts pour rendre l'économie de la connaissance et les start-ups plus compétitives et plus dynamiques en Algérie. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a toujours revendiqué un intérêt particulier pour les jeunes et la connaissance, appelant à réunir toutes les conditions nécessaires pour atteindre cet objectif (incubateurs, accélérateurs, financements... etc.). L'Algérie a besoin d'entreprises novatrices et performantes pour forcer le barrage technologique qui empêche le pays d'avancer depuis des décennies. Loin de tous ces complexes, l'Algérie décide d'investir dans la jeunesse et l'économie du savoir pour réduire les écarts et les retards accumulés. La numérisation n'est plus une option pour la modernisation des entreprises nationales, mais une nécessité pour accélérer la transition économique et surtout rattraper le retard accumulé par l'Algérie dans le domaine des nouvelles technologies. Les administrations et les groupes industriels expriment leur ambition et attention de moderniser et numériser leurs systèmes de gestion ou de travail pour plus de transparence et de traçabilités. Des services et des prestations que proposent de jeunes ‘'startupers'' qui ont besoin d'accompagnement pour la maturation de leurs projets et surtout contribuer à la croissance d'une économie durable qui implique plus d'efforts et de moyens. L'Etat a lancé, quelques mois plus tôt, un fonds spécial dédié au financement des start-ups et a accordé plusieurs avantages et facilitations fiscales en vue de libérer l'acte d'investir et exploiter le potentiel humain et la connaissance de la nouvelle génération au profit du développement économique. Quelques mois après avoir lancé le fonds spécial dédié au financement des start-ups, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad inaugure l'accélérateur de start-ups, «Algeria Venture» et assiste à la signature entre le ministre de l'Energie et des Mines et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Economie de la connaissance et des Start-ups une convention de coopération afin de promouvoir l'innovation dans le secteur de l'énergie et des mines. Le processus de l'innovation exige du temps et de la volonté. M. Arkab a exprimé son entière disposition à accompagner les start-ups «notamment dans les domaines d'activités de Sonatrach en bénéficiant des opportunités du secteur», estimant que «cette convention facilitera la signature de contrats entre les grandes entreprises et les start-ups, notamment en ce qui concerne le secteur des services pour lesquelles des millions de dollars sont dépensés chaque année». Encourager la sous-traitance locale et arrêter le gaspillage budgétaire de la Sonatrach. «Il s'agit de donner la priorité aux entreprises innovantes dans le secteur, et ce, avec la généralisation de cette convention à l'ensemble des secteurs dans le but de créer de la richesse», a indiqué M. Arkab, qui a reconnu la marginalisation de la jeune compétence nationale, poussée à l'immigration. Le ministre veut corriger cette erreur et offrir l'opportunité d'évoluer et de prospérer la jeunesse algérienne. «Le soutien de son département ministériel aux jeunes porteurs de projets qui étaient dans le passé marginalisés poussant nombre d'entre eux à migrer», a-t-il déclaré. Les jeunes entrepreneurs ont besoin du soutien des entreprises telles que la Sonatrach et de son influence pour se projeter loin dans l'avenir et au-delà des frontières. L'accélérateur «Algérie Venture» est en mesure d'accueillir jusqu'à 30 start-ups pendant une durée allant de six à 12 mois», a-t-il précisé, expliquant dans le détail sur le processus d'intégration de l'accélérateur par les jeunes porteurs de projets à haut potentiel de croissance et l'intérêt croissant des entreprises nationales et étrangères aux jeunes compétences algériennes.