Cette fois, il ne s'agit plus d'approfondir des questions de structures techniques ou matérielles et encore moins les travaux de mise en place des rails, wagons et autres moyens de transport du minerai de fer et du phosphate. Ils sont bien avancés. Outre les indiscrétions enregistrées sur l'état d'avancement de ce projet, il y a également la déclaration faite à la presse par le ministre de l'Energie et des Mines Mohamed Arkab. Ce dernier est allé plus loin en révélant que le projet de Ghar-Djebilet augmentera la cadence de production dès l'achèvement des travaux de sa mine. En tout état de cause, sur le terrain, les informations sur l'avancée des travaux entamés en janvier 2001 dans l'immensité de ce désert. Il s'agit de l'un des plus importants gisements de fer. «C'est un grand challenge pour nous de terminer le mois de janvier et de concrétiser le premier projet et lancer les travaux le plus tôt possible. Nous allons prochainement construire le complexe d'exploitation et passer à la production dans le court terme. Nous avons un engagement devant le Président Tebboune», a-t-il ajouté. Il faut dire qu'à la cadence où vont les travaux de réalisation et ceux destinés à l'approvisionnement des unités de transformation, les 12 millions de tonnes fer/an programmées pour être extraites bien avant les délais fixés pour 2025. «12 millions de tonnes de fer/an à partir de 2025». Là aussi, il y a comme un challenge que les effectifs du ministère et des mines mettront à exécution. Le même ministre a précisé que le Trésor public algérien serait en mesure d'économiser près de 2 milliards de dollars/an. Tout en précisant qu'aussitôt lancée la production du minerai, génèrera 3.000 postes d'emploi, dont 1.000 permanents, dès son entrée en phase de production. Cette mine bénéficiera d'une réserve de 3,5 milliards de tonnes. Pour l'heure, on en est à la reprise de l'extraction du minerai d'ici fin avril 2021 avec en parallèle le renforcement des moyens humains et matériels. Le projet d'exploitation du gisement de fer de Ghar-Djebilet (Tindouf) sera lancé et des négociations sont en cours avec un partenaire étranger pour la réalisation d'un complexe appelé à produire 12 millions de tonnes/an. «C'est un grand challenge pour nous de terminer le mois de janvier et de concrétiser le premier projet et lancer les travaux le plutôt possible. Nous allons prochainement construire le complexe d'exploitation et passer à la production dans le court terme. Nous avons un engagement devant le Président Tebboune», a-t-il ajouté. Précisant qu'il sera question en premier de réaliser un complexe d'exploitation de fer dans cette région (Tindouf), qui va «produire, dans le très court terme 12 millions de tonnes/an, englobant deux types de matières premières». Elles sont appelées à satisfaire la demande nationale d'une part, avec un niveau «appréciable de teneur qui dépasse les 56%», et d'autre part le marché de l'exportation. Pour la concrétisation de ce complexe, il a précisé que son département était en phase de «discussions directes» avec le partenaire étranger retenu pour l'exploitation de cette mine, soulignant qu'il s'agissait d'un pays «ami», avec lequel l'Algérie travaille depuis longtemps sur ce dossier. Il a aussi indiqué que le cahier des charges a été finalisé et que la problématique de dé-phosphorisation constituant une contrainte au niveau de ce gisement a été identifiée avec le partenaire, afin d'assurer sa réussite en passant en premier lieu par une phase de construction qui est une «phase pilote nécessaire» a indiqué le ministre.