La pré-campagne électorale pour l'élection des nouveaux membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) du 12 juin prochain, a déjà commencé. Des chefs de partis politiques ayant confirmé leur participation à cette échéance, y affûtent leurs armes et s'emploient à mobiliser leurs troupes à travers des rencontres avec les militants et sympathisants. Appelant, à l'occasion, à une participation massive à ce rendez-vous électoral. « La prochaine échéance électorale constituera une réelle opportunité pour se dresser contre les parties qui menacent la stabilité et la sécurité du pays et qui tentent de saper la confiance entre le peuple et les institutions de l'Etat et l'armée », a estimé, avant-hier samedi à Illizi, Kamel Bensalem, le président du Parti du renouveau algérien (PRA). Il est temps, a pour sa part, laissé entendre, avant-hier samedi à Boumerdès, Lamine Osmani, le président du Parti Voix du peuple (PVP), pour la génération de l'indépendance de prendre ses responsabilités historique, politique et éthique, en toute fermeté, envers son pays, afin de parachever l'édification des différentes institutions de l'Etat en toute démocratie et transparence. « Dès lors qu'il s'agit de l'intérêt du pays et de la stabilité de ses institutions, le parti El Islah ne peut adopter la posture consistant à tenir le bâton par le milieu », a, quant à lui, affirmé, avant-hier samedi à Ain Defla, Fillali Ghouini, le président du Mouvement El Islah, appelant, à l'occasion, à une participation massive pour déjouer les desseins des partisans du statu-quo. Pour Abdelkader Bengrina, le président du Mouvement El Bina, les élections législatives du 12 juin prochain constituent une opportunité pour regagner la confiance perdue à travers laquelle on peut surmonter les difficultés, resserrer les rangs, augmenter le taux de participation aux élections et consolider le front intérieur. « Le Mouvement El Bina enregistre une forte affluence de candidatures pour intégrer ses listes à travers toutes les wilayas du pays », a-t-il indiqué, avant-hier samedi à Oum El-Bouaghi, faisant remarquer que sa formation politique « sera présente avec force aux prochaines élections. Ajoutant que son parti intégrera toute équipe gouvernementale dans le cadre d'un partenariat national de soutien au processus constitutionnel ». La participation de tous au processus électoral, a, pour sa part, estimé, avant-hier samedi à Saida, Khelif Redouane, le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), est le seul moyen pour construire une Algérie nouvelle forte par ses institutions constitutionnelles. « Le FNJS devra remplir son engagement de participer à cette opération électorale », a-t-il dit, insistant sur la nécessité de prendre une position historique envers le pays pour édifier des institutions élues fortes reflétant la volonté populaire et ayant la capacité d'apporter des solutions pour réaliser une justice sociale. De son côté, Laroussi Rouibate Ahmed, le président du parti El Wassit siyassi, a considéré, avant-hier samedi à Tlemcen, qu'il est du devoir pour les institutions de l'Etat et des partis politiques d'accompagner, de former et d'encadrer les jeunes en vue de les inciter à une participation politique en prévision des prochaines législatives. « Il est question d'ouvrir tous les domaines d'expression et de permettre aux jeunes de participer à la prise de décisions », a-t-il observé avant d'assurer que son parti El Wassit siyassi œuvre pour une participation des jeunes à la vie politique pour un avenir meilleur. Rappelant, au passage, que l'amendement de la Constitution approuvé par le peuple et la loi organique des élections consacrent des règles qui permettent à de nombreux citoyens dont les jeunes de restituer la place qui leur sied. Pour sa part, Mounder Bouden, le coordinateur de la formation El Massar El Djadid, a souligné, avant-hier samedi à Biskra, l'importance de la structuration des franges de la société, notamment les jeunes, et leur adhésion à l'action politique. Susceptibles, a-t-il dit, de créer le changement pour l'édification de l'Algérie. Appelant, au passage, toutes les catégories de la société avec ses différentes sensibilités, à s'engager dans l'action associative et politique, à mettre fin au monopole de la pratique politique et à offrir à chacun l'opportunité de concourir à l'édification de l'Algérie.