La dangereuse conspiration ciblant l'Algérie, fomentée par le mouvement séparatiste MAK, a été déjouée après un long travail de renseignement effectué par les institutions sécuritaires algériennes, a fait savoir Ahmed Mizab expert en questions sécuritaires et stratégiques. Dans sa déclaration accordée, hier, à la Chaîne I de la radio algérienne, il a mis l'accent sur la collecte d'informations, précises et sensibles, à partir d'une enquête qui a duré plus d'un an et demi. Ceci démontre, a-t-il souligné, combien nos institutions sécuritaires sont conscientes des menaces qui visent notre pays et de l'ampleur des défis sécuritaires auxquels notre pays est confronté. A propos du mouvement séparatiste MAK, Ahmed Mizab a fait observer qu'il n'a pas d'idéologie et son seul projet vise l'Etat-nation. Ce sont les graves aveux donnés aux services de sécurité par le dénommé H. Nouredine, ancien membre du mouvement subversif MAK, qui ont révélé l'existence d'un plan criminel perfide, visant à perpétrer des attentats lors des marches et des rassemblements populaires dans plusieurs régions du pays, pour en exploiter, ensuite, les images dans des campagnes subversives et implorer l'intervention étrangère dans les affaires internes du pays. Pour le ministère de la Défense nationale, «ce plan a levé le voile sur l'implication de plusieurs membres du mouvement séparatiste ''MAK'', ayant bénéficié d'entraînements au combat à l'étranger avec le financement et le soutien de pays étrangers». Les investigations sécuritaires liées à l'opération menée, la fin du mois de mars 2021, par les services de sécurité relevant du ministère de la Défense nationale ayant permis le démantèlement d'une cellule criminelle composée de partisans du mouvement séparatiste ''MAK'', impliqués dans la planification d'attentats et d'actes criminels lors des marches et des rassemblements populaires dans plusieurs régions du pays, en sus de la saisie d'armes de guerre et d'explosifs destinés à l'exécution de ses plans criminels, une dangereuse conspiration ciblant le pays, sont toujours en cours afin d'arrêter tous les membres impliqués dans cette bande de criminels qui visent à porter atteinte à la sécurité, la stabilité et l'unité du pays. Cette opération dénote du degré de vigilance des services de sécurité relevant du MDN et de leur capacité à mettre en échec tous les plans criminels. Les observateurs ont noté que le ''MAK'' et une autre organisation subversive, Rachad, tentent de manipuler les marches du vendredi pour les orienter contre les institutions de l'Etat algérien. Un membre de Rachad, Ahmed Mansouri a comparu dimanche devant le juge d'instruction près la section antiterroriste et de crime transnational de Sidi M'Hamed. Il avait été placé le 21 mars dernier sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais. Ahmed Mansouri utilisait des documents falsifiés pour retirer des pièces d'identité, des documents de voyages. Il a également créé des sociétés qui lui ont permis de bâtir un réseau de financement d'activités subversives à travers le mouvement Rachad. Parmi les commanditaires figure le dénommé Zitout Mohamed Larbi au sujet duquel les investigations ont prouvé plusieurs rencontres avec Ahmed Mansouri dans des pays voisins où il a reçu des sommes importantes utilisées sous le couvert des sociétés pour le financement des activités secrètes du Mouvement Rachad, notamment la location de biens pour abriter les réunions du mouvement. Selon les indications données par le procureur de la République, Ahmed Mansouri est un ancien membre du FIS-dissous. Il avait rejoint les groupes terroristes et avait été condamné en 1994 à la peine capitale avant de bénéficier des dispositions de la Concorde civile. Son activité commerciale consistait dans l'importation et l'exportation de pièces détachées des imprimantes et d'achat et de vente de véhicules. Une société créée et financée par les fonds versés par Zitout Mohamed Larbi à travers un pays voisin, d'un montant global de plus de 50.000 dollars, une somme qui a été introduite sur le territoire national par des trafiquants activant au niveau des zones frontalières. Les bénéfices ont été transférés vers les comptes personnels de Zitout Mohamed Larbi par d'autres intermédiaires, dont certains de nationalité étrangère, avec lesquels il a pris contact via les réseaux sociaux. Ahmed Mansouri a reconnu l'ensemble des faits.