Le lancement du programme d'entrepreneuriat vert en Algérie est une étape décisive vers l ́ accélération de la transition à une économie verte et circulaire dans le pays. L'objectif est de contribuer au développement de l'économie nationale, par la diversification de l'économie et la création de l'emploi. En effet, un investissement accru dans les secteurs de l'économie verte, à savoir, énergies renouvelables, gestion des eaux et des déchets, écotourisme, transport durable, éco-construction et plantes médicinales, pourrait améliorer le taux d'intégration industrielle et promouvoir le développement local. Dans cette optique un atelier de formation dans le domaine du développement de l'entrepreneuriat vert a été organisé, avant hier à l'Ecole supérieure d'hôtellerie à Alger. Selon un communiqué des services du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Micro-entreprise, la formation a été supervisé par les services du ministre délégué, représentés par M. Mehdi Cherifi, chargé du partenariat, de la coopération et de la formation à l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade). Intitulé «définition des besoins en termes de compétences des métiers verts», l'organisation de cet atelier s'inscrit, selon la même source, dans le cadre du projet de «création d'emplois verts au profit des jeunes pour un venir professionnel durable». «L'atelier de formation est encadré par le Bureau de l'Organisation mondiale du travail (OMT) et la participation des représentants des différents secteurs ministériels concernés par l'exécution de ce projet», a conclu le communiqué. En janvier dernier, la ministre de l'Environnement, Samia Moualfi, a souligné lors de sa visite de travail et d'inspection à Tissemsilt, l'importance du renforcement de l'entrepreneuriat vert comme étant un axe fondamental pour assurer la transition écologique et la relance économique durable. «Le ministère de l'Environnement a inscrit dans sa stratégie la création d'emplois et la promotion de l'entrepreneuriat vert comme axes fondamentaux de la transition écologique des systèmes de production et aussi comme outil pour réaliser une relance économique durable», a-t-elle affirmé dans ce sens. Cela permettra, poursuit-elle, de concrétiser des programmes de formation couronnés de certificats et de diplômes aux métiers verts, en plus d'accompagner les jeunes porteurs d'idées et de projets verts pour créer leurs entreprises vertes. En outre, Mme. Moualfi a souligné que la stratégie du ministère de l'Environnement, qui s'inscrit dans le Plan d'action du Gouvernement, comporte plusieurs axes, dont deux axes importants, le premier est dédié à la promotion de l'écotourisme comme dispositif urgent pour limiter les atteintes à l'environnement et protéger le cadre de vie du citoyen. Par ailleurs, elle a indiqué que son département ministériel encourage les innovations des étudiants universitaires activant dans les secteurs de l'économie verte notamment dans le recyclage et la valorisation des déchets. La société civile est considérée comme «partenaire fondamental pour la préservation de l'environnement, surtout la promotion de l'écotourisme et le renforcement des comportements amis de l'environnement», a souligné la ministre. Ainsi, elle a fait part de l'organisation des programmes d'accompagnement continu et de formation spécialisée pour les associations afin de mettre en œuvre leurs activités et leurs programmes.