La sélection algérienne de tennis de table participera aux 25es Championnats d'Afrique seniors (messieurs et dames), prévus à partir de samedi à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger), avec l'objectif d'«égaler ou faire mieux que les trois médailles de bronze» remportées, lors de la dernière édition disputée au Cameroun en 2021, a assuré l'entraîneur en chef de l'équipe Mustapha Belahcen. «Nous sommes prêts pour ces Championnats d'Afrique que l'Algérie abrite pour la 1re fois dans cette catégorie. Nos pongistes qui poursuivent leur préparation à Zéralda (Alger) avec un dernier stage pré-compétitif axé sur l'aspect psychologique et la concentration avant le début du tournoi, auront pour mission d'«égaler ou faire mieux que les trois médailles de bronze décrochées lors de la précédente édition», a déclaré Belhacen à l'APS. Afin d'atteindre cet objectif, le staff technique national a sélectionné 20 pongistes, dont 10 filles, qui rivaliseront avec plus d'une centaine de pongistes issus de 28 pays africains, dont les meilleurs occupent le haut du classement ITTF (fédération internationale). «Les athlètes sélectionnés pour ces joutes dont trois évoluent dans des clubs en France, restent les meilleurs algériens du moment, avec l'expérience requise pour disputer ce genre de tournoi. Les 20 retenus vont jouer tous les simples (individuels), tandis qu'en par équipes, on engagera 5 garçons et filles et en double mixte, on participera avec quatre doublettes. Et dans chaque épreuves, on garde des chances de faire de bonnes performances, il faut seulement que nos pongistes croient en leurs chances de pouvoir aller le plus loin possible dans leurs épreuves», a assuré Mustapha Belahcen. Outre l'Algérie, cette compétition qualificative aux Mondiaux prévus en Afrique du Sud, enregistre la participation de 27 pays à savoir la Tunisie, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, la Libye, la RD Congo, l'Egypte, le Maroc, le Nigéria, l'Afrique du Sud, le Togo, le Sénégal, les Seychelles, Madagascar, la Mauritanie, Maurice, l'Ethiopie, Lesotho, Djibouti, le Gabon, le Ghana, le Congo, l'Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe, l'Angola, le Bénin et le Botswana. Pour préparer le rendez-vous d'Alger, les pongistes algériens ont bénéficié d'une préparation non stop à Alger, depuis les Jeux méditerranéens d'Oran (juillet-2022), avec un regroupement en France, juste avant les joutes d'Oran. «Je pense que sur ce point, les athlètes n'ont pas à se plaindre. La fédération a mis les moyens dont elle dispose pour la préparation des athlètes. Maintenant, la compétition leur permettra de s'auto-évaluer, tout d'abord à titre individuel, et à nous d'en faire de même pour le travail collectif et les orientations que les entraîneurs donneront à l'ensemble des pongistes», a expliqué l'entraîneur en chef. Les représentants algériens seront fixés sur leurs adversaires à l'issue du tirage au sort, prévu vendredi soir, alors que la compétition débutera samedi et s'étalera jusqu'à vendredi prochain avec les finales des tableaux simples (messieurs et dames). «Nos chances de médailles dépendront du résultat du tirage au sort, qui déterminera nos adversaires. Evidemment notre souhait est d'éviter les favoris lors des premiers tours, surtout en individuel (élimination directe)», a indiqué Belahcen, soulignant que «notre meilleure chance de médaille repose sur Mehdi Bouloussa, qui disputera sa 2e compétition officielle avec l'Algérie, après les JM-2022». «Nous avons aussi les doublettes Boudjadja-Kherouf et Kessaci Katia-Lynda Loghraibi, qui seront tête de série au tirage et auront un léger avantage pour aller le plus loin possible dans la compétition», a-t-il ajouté. Lors de la précédente édition des Championnats d'Afrique au Cameroun, la sélection algérienne avait remporté trois médailles de bronze, grâce à Sami Kherouf-Larbi Bouriah et Mohamed Sofiene Boudjadja (par équipes), double mixte (Sami kherouf /Lynda Loghraibi) et double messieurs (Boudjadja-Kherouf). Cette 25e édition des Championnats d'Afrique de tennis de table enregistre la présence des meilleurs pongistes du continent, le Nigérian Aruna Quadri (10e mondial), l'Egyptien Omar Assar (15e) auxquels s'ajoutent les détenteurs des titres africains, à l'image des Egyptiennes Mariam Alhodaby et Hana Goda ainsi que les Nigérianes Fatimo Bello, Olufunke Oshonaike.