La révision des règles de la comptabilité publique pour une gestion plus efficiente et transparente des finances publiques a été largement louée par les groupes parlementaires de l'Assemblée populaire nationale (APN), satisfaits de la politique de réforme et de modernisation budgétaire devant entrer en vigueur à compter de l'année prochaine en vertu de la loi organique relative aux lois de Finances, selon le communiqué de l'APN rendu public avant-hier. Dans la même journée, la Commission des finances et du budget de l'APN s'est réunie pour examiner les amendements proposés au projet de loi de Finances (PLF) 2023 qui sera voté en première lecture, aujourd'hui, par les parlementaires avant d'être soumis au Conseil de la Nation. Le PLF 2023 prévoit de nombreuses mesures de soutien aux ménages et à l'économie, mais aussi de poursuivre les réformes financières, structurelles et juridiques dans certains secteurs, indispensables pour accélérer la transition économique, dans une conjoncture économique internationale délicate. Les groupes parlementaires ont salué, à l'unanimité, le maintien de l'Etat de la dynamique de soutien au pouvoir d'achat du citoyen l'année prochaine, appelant, toutefois, à l'adoption d'un budget prudentiel en raison du contexte international incertain. Dans son intervention, le président du groupe parlementaire des Indépendants, Hassan Zairi, a évoqué l'importance de la loi organique 15-18 relative aux lois de Finances, dans «l'amélioration du cadre juridique régissant la gestion des deniers publics», a indiqué le même document, mettant l'accent sur la nécessité d'investir dans le capital humain «pour réaliser les objectifs de développement durable et d'amélioration du niveau de vie du citoyen». Un avis que partage le président du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND), Mohamed Touil, concernant ladite loi organique, soulignant «l'importance de cette transition méthodique en ce qu'elle confère davantage de précision aux lois de Finances (LF) et permettait aux députés de consulter tous les détails du budget général de l'Etat». Par ailleurs et sur le plan du développement structurel et local, le groupe parlementaire du FLN, il a appelé au «renforcement des programmes de logement rural, l'accélération du processus de création de la banque de l'habitat et l'ouverture de succursales de banques publiques à l'étranger pour faciliter les transactions des opérateurs économiques». Ce qui favorisera l'adhésion de l'Algérie aux BRICS. Réagissant à la demande officielle du pays à rejoindre cette alliance, les présidents des groupes parlementaires ont estimé que le projet d'adhésion aux BRICS «permettra à l'économie nationale de réaliser d'importants acquis, affirmant qu'une occasion est offerte à l'Algérie pour se positionner sur l'échiquier international».