Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a présidé, avant-hier à Alger, une réunion de travail et de coordination entre le DG de l'Agence Nationale des Produits Pharmaceutiques (ANPP), Dr. Cherif Delih, et le DG de l'Organisme Algérien d'Accréditation (ALGERAC), Noureddine Boudissa. Cette réunion qui s'est déroulée en présence des cadres du ministère et des représentants de l'ALGREAC, vise à garantir et à veiller à la qualité, la sécurité et la conformité des produits mis sur le marché national, notamment les dispositifs médicaux, a indiqué un communiqué du ministère. Elle a permis, selon la même source, l'évaluation du processus d'accréditation et de certification de l'ANPP pour la norme ISO/CEI 17020 et 17025 afin de lui permettre d'accéder au rang de référent national et international, ainsi que le processus de certification des dispositifs médicaux afin de s'assurer de leurs qualités et leur conformités aux standards internationaux et satisfaire aux exigences de la norme ISO/CEI 13485. Dans ce cadre, il a été convenu «de renforcer et élargir la convention de partenariat afin de permettre à l'ANPP de reconnaître exclusivement les organismes certificateurs accrédités par ALGERAC pour le contrôle de la qualité et la certification des dispositifs médicaux dans le cadre de leurs homologations et leur mise sur le marché», a fait savoir le ministère dans le communiqué. Par ailleurs, le ministre de l'Industrie pharmaceutique a abordé avant-hier lors d'une réunion avec l'ancien Premier ministre italien et actuellement président d'Ernst & Young et de la Fondation Europei Italiani, Massimo D'Alema, les possibilités de renforcer la coopération bilatérale algéro-italienne dans le domaine pharmaceutique. Cette rencontre s'est tenue au siège du ministère en présence du président du Conseil algérien pour le renouveau économique (CREA), Kamel Moula, et d'une délégation d'opérateurs économiques. «Les discussions ont porté sur la volonté des deux parties de renforcer la coopération en vue d'assurer une sécurité pharmaceutique dans les deux pays, à travers l'encouragement du partenariat entre les différents opérateurs pharmaceutiques pour le développement et la co-production de médicament destinés au traitement des cancers, du diabète, ainsi que les dérivés de sang», a précisé la même source. Les deux parties ont également convenu de «soutenir et de renforcer la collaboration entre les différentes autorités de régulation, notamment l'Agence nationale des produits pharmaceutiques et l'Agence italienne du médicament (l'Agenzia Italiana del Farmaco-AIFA)». Et ce, à travers l'échange d'informations et d'expériences en vue de faciliter les procédures d'enregistrement et le développement de projets de coopération spécialisés dans les domaines de l'industrie pharmaceutique, a souligné le document.