Doté d'un budget de onze millions d'euros, dont dix millions d'euros au titre de la contribution de l'Union européenne (UE) et d'un million d'euros au titre de la contribution de l'Algérie, le projet ambitieux «Taka Nadifa» a donné des résultats plus que satisfaisants, selon le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab. Clôturés avant-hier au Centre international des conférences (CIC) d'Alger, les travaux du séminaire international d'Alger sur le Programme de l'Union européenne (UE) d'appui au secteur des énergies renouvelables (ENR), principalement électriques, et de l'efficacité énergétique en Algérie via le programme «Taka Nadifa» a drainé plus de 200 participants, locaux et étrangers, parmi les principales parties prenantes en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique. Le programme «Taka Nadifa», dont la grande partie de son financement revient à l'UE, vise à soutenir l'Algérie dans l'élaboration de dispositifs institutionnels et réglementaires favorables au déploiement des énergies renouvelables et à la promotion de l'efficacité énergétique, notamment à travers l'acquisition d'une vision claire des niveaux de puissances de parcs éoliens et solaires qu'il est possible d'intégrer dans le système électrique algérien. Lors du séminaire de clôture de ce Programme, tenu au Centre international des conférences (CIC) en présence de plus de 200 participants parmi les principales parties prenantes en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab a mis en exergue l'importance de ce projet réalisé ces quatre dernières années, relevant que ses acquis permettront de contribuer au développement des deux domaines. Dans une allocution lue en son nom par le Secrétaire général du ministère, Abdelkrim Aouissi, le ministre de l'Energie a estimé que le programme «Taka Nadifa» se clôture avec un bilan «plus que satisfaisant et des résultats concrets et scientifiques qui témoignent de son succès», affirmant «l'impératif de veiller à valoriser et pérenniser ses réalisations». Abordant le même sujet mais cette-fois-ci en matière écologique, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb a mis en avant, de son côté, et dans une allocution prononcée en son nom par la Secrétaire générale (SG) du ministère, Nadia Chenouf, «l'engagement entier de l'Algérie à poursuivre sa participation active au niveau international, en matière de protection de l'environnement et de lutte contre les effets néfastes du changement du climat dans le cadre du développement durable, et ce, à travers la mise au point des systèmes décentralisés de production d'électricité et de la chaleur à partir de ressources renouvelables, notamment l'énergie thermique terrestre et la récupération de l'énergie à partir des déchets», s'est engagée Fazia Dahleb à travers son intervention lue en son nom par la SG du ministère Nadia Chenouf. Pour la ministre, l'appui de l'Union européenne (UE) en matière d'énergies renouvelables, notamment l'assistance, l'accompagnement technique, le transfert de l'expertise et de la technologie, est nécessaire pour la réussite de sa stratégie de développement des énergies renouvelables à moyen et à long termes. A son tour, l'ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne en Algérie, Thomas Eckert, a fait part de la disposition de l'UE à développer la coopération avec le secteur de l'Energie et des Mines, en renforçant son soutien au développement des énergies renouvelables en Algérie.