À l'approche de la saison estivale, et suite aux instructions présidentielles et gouvernementales à propos des constructions illégales et la fixation des baraques à travers les axes principaux, les services de la daira passent à l'opération bulldozer. les mêmes services ont procédé cette semaine à la démolition de nouvelles constructions illicites érigées sur la périphérique de la ville de Tiaret, dans un laps de temps et suite aux cas signalés. Des opérations similaires ont été menées dans la même commune, afin de redonner à la capitale son vrai visage A ce propos, une commission mixte composée des représentants de l'ensemble des services intervenant dans la lutte contre ce fléau. Les membres de la daïra de Tiaret multiplient depuis des mois les sorties de contrôle sur le terrain qui ont réussi à recenser plusieurs cas de dépassements ayant fait l'objet, par la suite, de décisions de démolition. Jeudi dernier, 31 constructions illicites et baraques en zinc érigées sur les boulevards et quartiers populeux ont été démolies. Dans la commune de Tiaret, le secteur de la cité Oued Tolba, Zaaroura et 405 ont vu la démolition d'une dizaine de constructions illicites durant la semaine dernière. Trois autres nouveaux sites à El Atrak Kerdjou et AADL dont les parkings et espaces verts squattés ont été récupérés par les mêmes services. Les services de la wilaya par son premier responsable Ali Bouguerra ne cessent de rappeler, à chaque occasion, que «la construction illicite ne peut en aucune manière constituer une alternative ou un moyen pour bénéficier d'un logement social» qui, rappellent-ils, est destiné aux franges aux ressources limitées, aux occupants des habitations menaçant ruine et aux postulants recensés à l'image des 365 familles de Zabala et Diar dont neuf bâtiments ruinés. Pour le bidonville de la honte reste un fardeau lourd pour les autorités locales où plus de 2.000 familles sous le même toit sur une terre agricole fait – il aussi signaler ce site a connu plusieurs opérations de relogement, dont plus de 600 familles ont bénéficié de logements neufs. Le secteur de l'habitat est sans programme spécial avec un quota de 500 unités n'offre pas son fruit aux 40.000 demandeurs.